GE Belfort: des politiques accusent Macron d’être le « responsable » d’un « désastre » industriel

GE Belfort: des politiques accusent Macron d’être le « responsable » d’un « désastre » industriel

Plusieurs responsables politiques sont montés au créneau mercredi pour dénoncer la "responsabilité" d'Emmanuel Macron dans le...
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Plusieurs responsables politiques sont montés au créneau mercredi pour dénoncer la "responsabilité" d'Emmanuel Macron dans le dossier General Electric à Belfort et le calendrier de l'annonce de la suppression d'un millier d'emplois, juste après les élections européennes.

Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a appelé sur Twitter les Français à "regarder en face les manoeuvres de leurs dirigeants, dont les conséquences sociales sont cataclysmiques sur leurs emplois", en retweetant un article de Jean-Charles Hourcade, ex-directeur général adjoint du groupe Thomson, publié sur le site du Figaro sous le titre "1.000 emplois supprimés par General Electric: l'histoire d'un piège américain et d'une trahison française".

Sur Sud Radio, le député LR Julien Aubert a évoqué "un mensonge d'État, parce qu'on a un plan social qui survient après les élections". "On peut faire des moulinets comme le ministre de l'Economie actuellement en disant je crois à des solutions industrielles. La réalité c'est que nous avons bradé un joyau industriel", a-t-il accusé.

Pour l'eurodéputée LFI Manon Aubry, l'annonce de ces suppressions de postes "tombe opportunément après les européennes alors que Macron est le responsable direct de ce désastre et qu'un de ses proches est aux manettes du plan social", a-t-elle tweeté, en référence au patron de GE France, Hugh Bailey, ancien conseiller d'Emmanuel Macron alors ministre de l'Economie.

M. Bailey, "négociateur de la vente d'Alstom à GE, est l'auteur de ce désastre industriel, annoncé 48h après les européennes! Honteux! Symbole d'une France corrompue !", a abondé le secrétaire national du PCF et député du Nord Fabien Roussel sur Twitter.

Le député LFI Eric Coquerel a également dénoncé "cette catastrophe industrielle décidée par Macron" et a qualifié de "mensonges" les propos de la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye mercredi sur France Inter.

Evoquant la chute de la production de turbines à gaz sur le site de Belfort, elle a évoqué "l'évolution de la société et la transition écologique" pour "expliquer la situation de l'entreprise".

"Et les éoliennes marines dont GE s'apprête à arrêter la production c'est dépassé ?", a répondu M. Coquerel.

"Ne laissons pas Sibeth Ndiaye faire croire que les suppressions d'emplois de Général électrique (sic) à Belfort seraient justifiées par des raisons écologiques. Archi faux!", a abondé la sénatrice CRC Marie-Noëlle Lienemann, membre de la commission des Affaires économiques au Sénat.

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