Politique
Devant 2 500 adhérents réunis en Congrès à Port-Marly dans les Yvelines, le patron de LR, Bruno Retailleau, a fixé le cap de sa famille politique à la veille de la probable chute du gouvernement Bayrou.
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Par Public Sénat
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À chacun son accessoire. Durant les questions au gouvernement au Sénat, Gérard Collomb a sorti son smartphone pour une démonstration par les chiffres. « Tout à l’heure, mon collègue Gérald Darmanin avait amené son petit cahier, moi j’ai amené mon petit compteur. »
Répondant au sénateur François Bonhomme (LR), qui l’avait interrogé sur l’effort budgétaire demandé aux collectivités territoriales et sur la réduction du nombre d’élus locaux, le ministre de l’Intérieur a cité le chiffre du site dettepublique.fr, devant une salle un peu agitée :
« C’est le niveau de la dette publique. Vous voyez que chaque seconde, il s’accroît de 2.655 euros et que donc, évidemment, nous avons à réduire la dépense publique. »
En tant qu’ancien « élu local », l’ex-sénateur-maire du Rhône s’est appuyé sur le rapport de la Cour des comptes pour défendre les collectivités : « les collectivités publiques ont réduit leurs dépenses, l’État, jusqu’à présent, ne l’avait pas fait. »
L’ancien édile s’est toutefois montré plus catégorique sur les bienfaits de la baisse du nombre d’élus locaux :
« Moi-même quand j’ai fait la métropole de Lyon, j’ai supprimé 26 conseillers généraux sur 55. Est-ce que ça fonctionne moins bien ? Non, ça fonctionne mieux ! »
Le sénateur François Bonhomme avait considéré que cette proposition d’Emmanuel Macron était une « annonce tout aussi illusoire que funeste » :
« Sur les 500.000 élus locaux, 90% ne sont pas rémunérés, ce sont des bénévoles au service de leurs habitants. »
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