Gérard Larcher votera pour Emmanuel Macron, « ce n’est ni un quitus, ni un ralliement »
Dans un communiqué relayé sur son compte Twitter, le président du Sénat, Gérard Larcher, indique qu’il votera pour Emmanuel Macron au second tour. Il ne donne aucune consigne aux élus du groupe LR, majoritaires au sein de la Chambre Haute.

Gérard Larcher votera pour Emmanuel Macron, « ce n’est ni un quitus, ni un ralliement »

Dans un communiqué relayé sur son compte Twitter, le président du Sénat, Gérard Larcher, indique qu’il votera pour Emmanuel Macron au second tour. Il ne donne aucune consigne aux élus du groupe LR, majoritaires au sein de la Chambre Haute.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Dans un communiqué publié lundi après-midi, dans la foulée de la réunion de groupe que tenaient les sénateurs LR, après une défaite historique de la droite à la présidentielle, Gérard Larcher, le président du Sénat, indique qu’il déposera un bulletin Emmanuel Macron dans l'urne au second tour, le 24 avril prochain. « Ce n’est ni un quitus, ni un ralliement », souligne le deuxième personnage de l’Etat.

Il salue la motion adoptée par LR un peu plus tôt, à l’issue de leur bureau national : « Aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen », indique ce texte, qui n’appelle pas à voter pour Emmanuel Macron. « Il est indispensable de conserver dans notre pays une démocratie vivante et donc de préserver une opposition républicaine, c’est ce qu’a affirmé le bureau politique des Républicains ce matin », estime Gérard Larcher.

« Une exhortation à réfléchir, à innover, à rebâtir en profondeur »

« Chacun dans notre groupe, au Sénat, se déterminera selon ses convictions, mais j’ai proposé à mes collègues sénateurs du groupe de rester unis et rassemblés en respectant notre diversité comme nous avons toujours su le faire : seul l’intérêt du pays doit conditionner nos choix », poursuit le sénateur, qui a été durant la campagne le président du comité national de soutien à Valérie Pécresse.

Alors que le score de la candidate, qui finit sous le seuil symbolique des 5 % avec 4,8 % des suffrages exprimés, laisse présager une période d’intenses turbulences pour LR, le président du Sénat appelle la droite à rester fidèle à ses « valeurs ». « Ce que nous vivons n’est pas simplement un moment politique difficile, c’est aussi une exhortation à réfléchir, à innover, à rebâtir en profondeur. Nous devons ensemble relever ce défi dans le respect et dans la fidélité à nos valeurs », conclut Gérard Larcher.

Partager cet article

Dans la même thématique

Orleans: TARANIS 2025 transport aerien militaire de haute intensite
6min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « S’il faut employer de tels propos pour que chacun prenne conscience de la situation, le chef d’état-major a raison », selon Cédric Perrin

En appelant à « accepter de perdre nos enfants » en cas de guerre avec la Russie, le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, crée la polémique. Si ses propos sont « peut-être un peu maladroits », selon le président LR de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Cédric Perrin, il les juge nécessaires face au « risque de confrontation majeure à l’est de l’Europe ».

Le

Gérard Larcher votera pour Emmanuel Macron, « ce n’est ni un quitus, ni un ralliement »
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le