Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Instant d’union républicaine. Après la gifle infligée à Emmanuel Macron mardi dans la Drôme, Gérard Larcher a pris solennellement la parole avant les questions d’actualité au gouvernement ce mercredi après-midi. Le président LR du Sénat a affirmé le soutien de l’institution au Président de la République et dénoncé un « acte inacceptable ».
Pour le sénateur des Yvelines, cette agression est « un symptôme symbolique », un acte qui « illustre une fois de plus la montée de la violence dans notre société ». Selon Gérard Larcher, « certains discours et prises de position sont de plus en plus marqués par l’agressivité, l’intolérance, le refus du débat démocratique, et aujourd’hui le complotisme. »
Le deuxième personnage de l’Etat observe que les représentants de l’autorité publique et du service public sont particulièrement « victimes de ces violences », alors que sa ville de Rambouillet, dont il a longtemps été l’édile, avait été visée en avril par une attaque contre une fonctionnaire de police. « Elus, policiers et gendarmes, pompiers, soignants, enseignants, et maintenant le Président de la République… » sont visés, énumère Gérard Larcher.
Face à ces situations, le président du palais du Luxembourg estime qu’il est de la responsabilité des élus et de l’ensemble des citoyens « de faire vivre le débat d’idées sans jamais transiger sur le nécessaire respect dû aux personnes ». « Nous devons veiller à faire vivre la démocratie dans un cadre digne et apaisé », conclut-il.
Budget de la sécurité sociale : audition d'Amélie de Montchalin