« Gilets jaunes »: Matignon « n’est pas un self-service » dit Schiappa
Matignon n'est "pas un self-service" et quand "on est convié, on s'y rend", a estimé la secrétaire d’État à l’Égalité femmes...

« Gilets jaunes »: Matignon « n’est pas un self-service » dit Schiappa

Matignon n'est "pas un self-service" et quand "on est convié, on s'y rend", a estimé la secrétaire d’État à l’Égalité femmes...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Matignon n'est "pas un self-service" et quand "on est convié, on s'y rend", a estimé la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, après le fiasco de la rencontre entre le Premier ministre et des "gilets jaunes" vendredi.

Sur les huit représentants des "gilets jaunes" qui devaient rencontrer Édouard Philippe, seuls deux se sont présentés à Matignon, dont un est aussitôt reparti faute d'avoir obtenu que l'entretien soit "retransmis en direct à la télévision".

"Je trouve que c'est dommage, parce que l'occasion pour un citoyen de dialoguer en direct et en aparté avec le Premier ministre, ce n'est pas quelque chose qui revient souvent", a déclaré Mme Schiappa sur BFMTV.

"On ne peut pas reprocher au Premier ministre d'être ferme et ne pas vouloir dialoguer, et en même temps, quand il ouvre les portes de Matignon et qu'il prend son temps pour amorcer un dialogue, lui reprocher de le faire", a-t-elle poursuivi.

"Qui en ressort affaibli? Ce sont les gilets jaunes", a insisté la secrétaire d’État. "On leur ouvre les portes de Matignon, et il y a des personnes qui disent +non, on ne veut pas être reçus+. Et d'ajouter: "C'est pas un self-service, Matignon. On ne choisit pas quand on y va, avec qui, comment... On est convié, on s'y rend."

La secrétaire d’État, qui a pour sa part rencontré "une dizaine" de "gilets jaunes" dans la Sarthe vendredi, a affirmé que "sur le terrain, (ils) en voulaient aux personnes qui ont planté ce rendez-vous".

Pointant la "contestation au sein même du mouvement sur la représentativité de telle ou telle personne", ainsi que les revendications "extrêmement hétérogènes" des "gilets jaunes", Mme Schiappa a expliqué que "le dialogue est un premier pas". "Le temps des réponses viendra après l'écoute", a-t-elle conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Direct. Budget de la Sécu : suivez le débat au Sénat sur la suspension de la réforme des retraites

15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, c’est au tour du Sénat d’examiner cet article du projet de loi de la Sécurité sociale, ce mardi à partir de 17h. La majorité sénatoriale de droite par la voix de Gérard Larcher a promis que la chambre haute rétablirait la réforme.

Le

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

« Gilets jaunes »: Matignon « n’est pas un self-service » dit Schiappa
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le