Giscard: « conviction, détermination et expérience » nécessaires pour un président

Giscard: « conviction, détermination et expérience » nécessaires pour un président

L'ancien chef de l’État Valéry Giscard d'Estaing, 91 ans, considère qu'il faut choisir un président avec trois qualités, "la...
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L'ancien chef de l’État Valéry Giscard d'Estaing, 91 ans, considère qu'il faut choisir un président avec trois qualités, "la conviction, la détermination et l'expérience", dans une tribune publiée jeudi dans l'hebdomadaire Le Point.

Juste avant le premier tour de la primaire de la droite fin 2016, il avait jugé l'ancien Premier ministre "sérieux" et "honnête".

L’entourage de VGE a précisé à l’AFP, à propos de cette tribune: "Giscard pense que la France est malade. Pour la guérir, il faut appliquer les bons remèdes. Il approuve les solutions de François Fillon", qu'il ne cite cependant pas dans cette tribune.

"Qui choisir comme président? Il lui faut trois qualités: la conviction, la détermination et l'expérience", écrit dans Le Point l'ancien chef de l’État de 1974 à 1981.

"La conviction que la France peut guérir si le bon diagnostic est posé sur les maux dont elle souffre. La détermination pour appliquer les remèdes nécessaires, sans se laisser bloquer par les multiples intérêts et lobbies", détaille-t-il en précisant que "cette détermination doit s'exercer avec compréhension et humanité".

"Enfin, l'expérience est indispensable. Il ne faut pas faire payer au pays le coût de ses improvisations personnelles!", lance-t-il dans une pique à Emmanuel Macron, en insistant: "L'expérience ne s'acquiert qu'avec une longue présence dans les hautes fonctions gouvernementales pour apprendre la bonne manière de gouverner et de gérer une majorité parlementaire".

"J'étais jeune lors de mon élection à la présidence de la République (48 ans, ndlr), mais j'avais servi sept ans auprès du général de Gaulle et cinq ans auprès du président Georges Pompidou", relève l'ancien président centriste.

Il qualifie la "présidence sortante" de "plus faible de la Ve République" et estime que "la France est devenue invisible" à l'international.

"Certains candidats à la présidence de la République proposent (...) la sortie de l'Europe et l'abandon de l'euro. C'est une absurdité! La France n'a connu la croissance qu'avec une monnaie forte", ajoute aussi celui qui s'est voulu en son temps moteur de la construction de l'Europe.

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