Face aux conséquences d’une « dissolution insensée », cause de « dangerosité et d’instabilité », le président LR de l’Association des maires de France veut faire des communes « un pôle de stabilité », rejetant toute responsabilité des collectivités dans le dérapage des finances publiques. Reçu par Michel Barnier ce mardi, il assure ne rien « attendre ».
Glyphosate : la FNSEA salue « le pragmatisme du Président »
Par Marion D'Hondt
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Christiane Lambert, de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), est la première à rencontrer Emmanuel Macron.
Elle rappelle « les bons scores » de sa Fédération aux élections des Chambres d'agriculture. Elle constate « un score en progression » et « pas de dégagisme dans le domaine agricole ». Ainsi, selon elle, la FNSEA est « un interlocuteur dont le Président tiendra compte ».
Christiane Lambert salue « un rendez-vous long » et « une bonne qualité d’écoute sur tous les sujets ». Elle énumère les sujets abordés : le revenu des agriculteurs, le retour prix au producteur et le montant des charges. Elle déplore « beaucoup de polémiques et de critiques qui n’ont pas lieu d’être ».
Au niveau européen, Christiane Lambert constate que « nous importons encore beaucoup de produits qui ne respectent pas les mêmes conditions que les produits français ». Elle craint « une régression », en raison « de fardeaux qui nous empêchent de tenir notre rang sur certains marchés ».
Emmanuel Macron « est attendu » sur tous ces sujets. Christiane Lambert réclame « la reconnaissance du secteur agricole comme un secteur porteur ». Elle constate que « la fracture rurale et sociétale est très forte » et que « l’agriculture joue un rôle pilier ».
Christiane Lambert rappelle que « les agriculteurs sont libres de participer comme ils le veulent au grand débat ». Elle se félicite d’ « un très grand nombre de contributions », auquel s’ajoutera la contribution de la FNSEA, qui sera « sans concession ».
Pour elle, les agriculteurs ont des choses à dire en tant que « résidents des zones rurales » et « citoyens comme les autres ».
Interrogée sur le glyphosate, Christiane Lambert précise que « la question des produits phytosanitaires dans leur ensemble » a été abordée. Elle salue « le pragmatisme du Président », qui est revenu à « un pourcentage de dérogations », sans en donner le montant.
À propos du Salon de l’Agriculture, qui aura lieu du 23 février au 3 mars 2019, Christiane Lambert rappelle que « nous avons des dialogues à avoir sur tous les sujets ». Elle prévoit « un grand débat agricole ce jour-là » et ne voit « pas de raison que le Président soit mal accueilli ».