Glyphosate: une interdiction du jour au lendemain serait « irresponsable » pour Rugy
Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a estimé dimanche que tout interdiction soudaine de l'herbicide glyphosate...

Glyphosate: une interdiction du jour au lendemain serait « irresponsable » pour Rugy

Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a estimé dimanche que tout interdiction soudaine de l'herbicide glyphosate...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a estimé dimanche que tout interdiction soudaine de l'herbicide glyphosate serait "irresponsable", tout en souhaitant que ce produit soit remplacé "progressivement".

"On ne peut pas interdire des produits qui sont utilisés, malheureusement d'ailleurs, en grande quantité dans l'agriculture comme ça du jour au lendemain, c'est complètement irresponsable", a déclaré M. de Rugy, ex-écologiste, dans "Dimanche en politique" sur France 3, en invoquant le "principe de précaution" face aux débats sur la dangerosité pour la santé du glyphosate.

"J'ai toujours défendu l'idée qu'on les remplace progressivement en donnant un peu de temps, mais en le faisant. C'est déjà le cas pour les particuliers et les collectivités locales, qui dans l'entretien des jardins et espaces verts ne pourront plus utiliser ce produit".

Interrogé par ailleurs sur le projet d'aéroport nantais à Notre-Dame des Landes, M. de Rugy a également rappelé qu'il avait "toujours voté contre", "je n'ai pas changé d'avis".

Pour autant, a-t-il dit, "j'ai toujours soutenu la proposition d'Emmanuel Macron d'avoir (une) mission de médiation. Nous y sommes, elle va rendre ses conclusions d'ici deux mois, attendons le résultat de ce rapport qui mettra sur la table un comparatif entre les avantages et les inconvénients de l'aéroport de Notre-Dame des Landes et le réaménagement de l'aéroport" existant.

"Les experts ont bien dit qu'il fallait (encore) creuser beaucoup de choses qui n'avaient jamais été creusées", a-t-il souligné.

Partager cet article

Dans la même thématique

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

Glyphosate: une interdiction du jour au lendemain serait « irresponsable » pour Rugy
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le