GM&S: Le Maire assure mobiliser « toutes les énergies », « pas un instant à perdre »

GM&S: Le Maire assure mobiliser « toutes les énergies », « pas un instant à perdre »

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a estimé mardi qu'il n'y avait "pas un instant à perdre" pour qu'une offre ferme soit...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a estimé mardi qu'il n'y avait "pas un instant à perdre" pour qu'une offre ferme soit déposée sur l'équipementier GM&S Industry, menacé de liquidation judiciaire, et assuré mobiliser "toutes les énergies" pour y parvenir.

S'exprimant en marge d'une rencontre à Paris avec des artisans, et alors que le secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux s'entretenait au même moment à Bercy avec les représentants des salariés pour faire le point sur le dossier, M. Le Maire a souligné qu'il s'agissait d'une "semaine décisive pour GM&S".

"Nous mobilisons toutes les énergies: la région, les constructeurs, le repreneur, pour essayer de trouver une solution pour le site de GM&S", a-t-il assuré.

"J'ai eu très longuement le patron de Peugeot, Carlos Tavares, hier", a-t-il indiqué. "J'ai eu longuement au téléphone le président de Renault, Carlos Ghosn, aujourd'hui, pour leur demander d'investir à nouveau dans cette entreprise pour lui garantir un carnet de commandes sur le long terme", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la réponse que lui ont réservé les deux patrons, M. Le Maire a répondu: "nous sommes toujours en discussions, rien n'est facile, il faut se battre, il faut expliquer l'intérêt qu'il y a à maintenir un fournisseur industriel sur le site de la Souterraine".

Le ministre a par ailleurs dit avoir aussi discuté avec "le repreneur, pour lui demander de faire un effort sur son offre", ainsi qu'avec "le président de la région, Alain Rousset, pour voir si lui aussi pouvait contribuer".

"J'estime qu'il n'y a pas un instant à perdre dans les jours qui viennent pour qu'il y ait une offre ferme qui soit déposée avant que le tribunal de commerce ne rende sa décision, c'est-à-dire vendredi", a-t-il insisté, reconnaissant qu'il s'agissait d'un "dossier difficile".

Le tribunal de commerce de Poitiers doit rendre vendredi sa décision sur le sort de GM&S Industry, sous-traitante notamment de Renault et PSA Peugeot, avec l'examen de l'offre de reprise de l'emboutisseur stéphanois GMD. Ce dernier a exprimé son intérêt pour l'équipementier creusois mais n'avait toujours pas déposé d'offre en bonne et due forme lundi.

GM&S, emboutisseur/soudeur/assembleur de La Souterraine, deuxième employeur privé de la Creuse avec 277 salariés, a déjà passé six mois en redressement judiciaire, et traverse son troisième redressement judiciaire en huit ans.

Dans la même thématique

GM&S: Le Maire assure mobiliser « toutes les énergies », « pas un instant à perdre »
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

GM&S: Le Maire assure mobiliser « toutes les énergies », « pas un instant à perdre »
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le