Gouvernement: de nouveaux ministre et secrétaires d’État resteront non « spécialisés »
Les ministre et secrétaires d’État nommés au gouvernement sans attribution précise ne seront pas "spécialisés", a prévenu jeudi le porte-parole...

Gouvernement: de nouveaux ministre et secrétaires d’État resteront non « spécialisés »

Les ministre et secrétaires d’État nommés au gouvernement sans attribution précise ne seront pas "spécialisés", a prévenu jeudi le porte-parole...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les ministre et secrétaires d’État nommés au gouvernement sans attribution précise ne seront pas "spécialisés", a prévenu jeudi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

"Seuls les secrétaires d’État rattachés au Premier ministre ont une affectation précise", a expliqué Christophe Castaner, lui-même secrétaire d’État auprès d’Édouard Philippe, chargé des Relations avec le Parlement.

"Tous les autres secrétaires d’État sont rattachés aux ministres et travaillent avec eux sur l'élaboration de leur feuille de route, a ajouté le porte-parole du gouvernement. Mais vous n'aurez pas de secrétaire d’État qui sera spécialisé sur tel ou tel sujet."

Cette absence de fonction précise de certains ministres et secrétaires d’État est conforme aux souhaits exprimés par Emmanuel Macron pendant la campagne. C'est le cas par exemple de Jacqueline Gourault, qui a été nommée mercredi "Ministre auprès du ministre d’État, ministre de l'Intérieur" Gérard Collomb, sans fonction précise.

Composition du gouvernement d'Edouard Philippe
Composition du gouvernement d'Edouard Philippe
AFP

Ces membres du gouvernement sans attribution "ont vocation à être les adjoints des ministres auprès desquels ils sont nommés", précisait-on à l’Élysée mercredi soir.

Après le premier Conseil des ministres, Christophe Castaner a assumé ce "vrai choix": "Cela permet d'avoir un ministre senior et des secrétaires d’État un peu plus junior", a-t-il avancé.

Outre Jacqueline Gourault, six secrétaires d’État ont été nommés mercredi sans fonction précise. Il s'agit de Sébastien Lecornu et Brune Poirson (rattachés à Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique), de Jean-Baptiste Lemoyne (rattaché à Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères), de Geneviève Darrieussecq (rattachée à Florence Parly, ministre des Armées), de Julien Denormandie (rattaché à Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires) et de Benjamin Griveaux (rattaché à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie).

Le nouveau gouvernement du Premier ministre Édouard Philippe, dévoilé mercredi, compte 30 membres, chef du gouvernement compris.

Partager cet article

Dans la même thématique

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le

Gouvernement: de nouveaux ministre et secrétaires d’État resteront non « spécialisés »
5min

Politique

Financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : « Il faut donner à l’administration les moyens de ses missions », prévient la commission des finances

Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.

Le