« Un flot de généralités ». C’est ce qu’a retenu Roger Karoutchi des trois heures de restitution du grand débat, ce matin, au Grand Palais. « Si je vous dis, ce qui ressort, c’est l’exaspération fiscale. Franchement, il n’y avait pas besoin d’un grand débat (pour le savoir). Ça fait des années que les Français sont exaspérés par la fiscalité » a-t-il pris comme exemple pour illustrer son sentiment.
Le sénateur LR des Hauts-de-Seine considère, ensuite, que certaines pistes sont « des solutions tontons flingueurs ». « Il y a la suppression de tout, la suppression des départements, des régions, sans doute du Sénat, sans doute du Conseil économique et social et dissolution de l’Assemblée nationale en parallèle (…) Les caisses sont vides. On voudrait tous vivre mieux. Alors qui va-t-on désigner comme bouc émissaire ? » s’interroge-t-il.
En ce qui concerne les questions institutionnelles justement, Roger Karoutchi note « qu’il n’y a pas eu de questions sur la présidence de la République ». « Si j’en crois les manifestations de gilets jaunes réclamant son départ ou les sondages, si le Sénat n’est pas très populaire, lui (Emmanuel Macron) n’est pas non plus au nirvana de la popularité ».