« On est un peu dubitatif parce qu’on est dans le paradoxe total. On vous dit : il n’y a pas assez de proximité donc on va réduire le nombre des élus. On vous dit : il y a trop d’impôts mais il faut plus de services publics » a listé Hervé Marseille à la fin de la restitution du grand débat. « En fait, il faudrait un nouveau programme présidentiel » considère-t-il.
Le président du groupe centriste au Sénat reconnaît que le grand débat « a été un succès » mais l’exécutif va, selon lui, « devoir faire des choix ». Et si le Premier ministre va s’exprimer devant le Parlement cette semaine, pour Hervé Marseille, « tant que le président de la République n’a pas parlé, il ne se passera rien ». « Il y aura des frustrations et des déceptions parce que beaucoup de gens ont fait des propositions mais on sait très bien qu’il n’y a pas beaucoup d’argent dans les caisses. »