Grand Débat : « Il faut arrêter de tourner en rond » déclare Guillaume Larrivé
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député LR de l'Yonne, Guillaume Larrivé se montre dubitatif après la restitution du Grand débat national et demande au gouvernement un projet de loi de finances rectificative.

Grand Débat : « Il faut arrêter de tourner en rond » déclare Guillaume Larrivé

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député LR de l'Yonne, Guillaume Larrivé se montre dubitatif après la restitution du Grand débat national et demande au gouvernement un projet de loi de finances rectificative.
Public Sénat

Par Yann Quercia

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Plus de deux mois de consultations, des centaines de milliers de propositions citoyennes, parfois contradictoires ou coûteuses : le gouvernement a tiré hier le bilan du grand débat lancé face à la crise des « gilets jaunes », en attendant les premières décisions concrètes d'Emmanuel Macron. Aujourd’hui, Edouard Philippe doit présenter devant l’Assemblée nationale le sens politique qu’il donne à cette consultation avec un débat sans vote. « C’est une question secondaire de savoir si on va voter ou pas cet après-midi » réagit ce matin Guillaume Larrivé.

Le député LR espère des propositions de la part du Premier ministre : « Le vrai sujet c’est de savoir si on va enfin arrêter de tourner en rond. Cela fait des mois qu’on tourne en rond et que c’est le « blabla » permanent. Au fond, le Premier ministre dit que l’eau bout à 100 degrés. Il dit que le Grand débat nous a appris qu’il y a une exaspération fiscale. C’est ce que j’entends sur le terrain depuis 7 ans et ce que montrent tous les indicateurs économiques. »

Guillaume Larrivé demande un projet de loi de finances rectificative pour le budget de 2019 : « Nous avons en France, un excès de dépenses publiques et de déficit. J’attends du Premier ministre et du gouvernement, qu’ils présentent à l’Assemblée nationale un projet de loi de finances rectificative avec un programme de baisse des impôts et de diminution des dépenses publiques. »

Alors qu’Edouard Philippe a affirmé hier qu’il fallait une baisse des impôts, le député avance ses propositions : « Il y a la couleur de l’emballage et ce qu’il y a à l’intérieur mais j’aimerais du concret : baisse des impôts de classes moyennes, réindexation des retraites sur l’inflation, mieux valoriser le travail par rapport à l’assistanat. »

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