Grand débat: Macron ne compte rien « renier » mais promet « des mesures concrètes »
Emmanuel Macron a été "très insistant" sur le fait que le grand débat ne devait pas conduire l'exécutif à se "renier" mais a...

Grand débat: Macron ne compte rien « renier » mais promet « des mesures concrètes »

Emmanuel Macron a été "très insistant" sur le fait que le grand débat ne devait pas conduire l'exécutif à se "renier" mais a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a été "très insistant" sur le fait que le grand débat ne devait pas conduire l'exécutif à se "renier" mais a promis "des mesures concrètes", selon la nouvelle porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

"Ce débat n'est pas l'occasion de renier ce que nous sommes" mais il conviendra "d'étudier avec beaucoup de considération l'ensemble des propositions qui émergent", a-t-il dit.

"A l'issue du grand débat, nous pouvons renouveler le projet national en nous appuyant sur des mesures concrètes" qui seront "détaillées dans les semaines à venir", a ajouté Emmanuel Macron, toujours cité par Sibeth Ndiaye.

"Tout est sur la table et rien n'est décidé", a-t-elle souligné, comme l'avait déjà dit l'Elysée.

Elle a rappelé qu'il serait d'abord établi un "diagnostic" la semaine prochaine avec une prise de parole des ministres, mais n'a pas confirmé qu'Emmanuel Macron interviendrait mi-avril pour des annonces.

Selon des sources proches de l’exécutif, le chef de l'Etat, qui termine son tour de France des régions jeudi en Corse, pourrait choisir d'égrener ses décisions jusqu'à l'été.

En attendant les choix de l'exécutif, le grand débat, lancé à la mi-janvier pour répondre à la crise des "gilets jaunes", fait escale à l'Assemblée nationale où les députés s'empareront des thèmes de la consultation mardi (transition écologique; fiscalité et dépenses publiques) et mercredi (démocratie et citoyenneté; organisation de l'Etat et services publics).

Le gouvernement livrera lundi 8 avril la synthèse des 1,5 million de contributions des Français. Le lendemain, le Premier ministre Edouard Philippe fera une déclaration à la tribune de l'Assemblée, suivie d'un débat sans vote. Même exercice le lendemain devant le Sénat à majorité de droite, qui a opté pour ce format a minima.

Partager cet article

Dans la même thématique

Grand débat: Macron ne compte rien « renier » mais promet « des mesures concrètes »
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Grand débat: Macron ne compte rien « renier » mais promet « des mesures concrètes »
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le