Grève à la SNCF: Pécresse (LR) demande que le service minimum soit « respecté »
Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, demande que le service minimum soit "respecté" à la...

Grève à la SNCF: Pécresse (LR) demande que le service minimum soit « respecté »

Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, demande que le service minimum soit "respecté" à la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, demande que le service minimum soit "respecté" à la SNCF, alors que l'intersyndicale des cheminots a appelé à la grève pour protester contre la réforme en cours de l'entreprise.

"Je suis extrêmement préoccupée par ce préavis de grève et je demande à l'Etat que le service minimum soit respecté. Nous avons fait voter une loi sur le service minimum (en 2007, NDLR). Si le service minimum n'est pas effectué par la SNCF, la SNCF devra rembourser les voyageurs", a déclaré sur RTL Mme Pécresse, évoquant "un train sur trois aux heures de pointe".

"Depuis quinze jours la région Ile-de-France travaille sur des alternatives pour réduire la galère des voyageurs pendant les jours de grève. Nous travaillons dans deux directions: d'abord inciter au télétravail" et favoriser "le covoiturage", a-t-elle poursuivi.

"Les jours de grève, l'Ile-de-France instaurera le covoiturage gratuit, avec huit partenaires, huit sociétés de covoiturage qui vous transporteront gratuitement. Ca commence le 22 mars", a ajouté Mme Pécresse qui lance "un appel à la solidarité citoyenne. Il nous faut des conducteurs automobiles", qui seront "remboursés sur la base de dix centimes du kilomètres, et pour les passagers ce sera gratuit".

Pour la présidente de la région Ile-de-France, "la réforme de la SNCF est indispensable. Nous avons besoin d'un meilleur service ferroviaire à un meilleur coût. Aujourd'hui la qualité de service de la SNCF s'est considérablement dégradée faute d'investissements, et les cheminots sont les premières victimes".

"Il faut accepter aujourd'hui de se réformer, de se remettre en cause pour rendre un meilleur service. La concurrence arrive, il faut que la SNCF soit prête", a-t-elle insisté.

Sur la méthode gouvernementale, "il faut aller vite". Mais "je suis très surprise qu'on aille par la voie d'ordonnances alors que le gouvernement a une telle majorité. Il me semble qu'avec une telle majorité, le gouvernement pourrait prendre le temps du débat parlementaire".

L'intersyndicale CGT-Unsa-Sud-CFDT de la SNCF a annoncé jeudi une grève sur le rythme de "deux jours sur cinq", à partir du mardi 3 avril et jusqu'au jeudi 28 juin, pour protester contre la réforme en cours de l'entreprise.

Partager cet article

Dans la même thématique

Grève à la SNCF: Pécresse (LR) demande que le service minimum soit « respecté »
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Grève à la SNCF: Pécresse (LR) demande que le service minimum soit « respecté »
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le