Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...

Grève SNCF: Faure accuse Macron de « chercher à radicaliser le mouvement »

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a accusé lundi Emmanuel Macron, à qui il promet de ne "céder aucun point", de "cherche(r) à radicaliser le mouvement" de grève à la SNCF.

"Il cherche à radicaliser le mouvement, et aussi à mettre de côté les syndicats réformistes", a estimé sur France 2 le député Nouvelle Gauche, avant d'égratigner le gouvernement.

Pour l'élu de Seine-et-Marne, l'exécutif "a fait un choix depuis le début: entrer dans le débat sur la SNCF de la manière la plus provocante possible, pour créer de la radicalité, de la tension, puis ensuite jouer le pourrissement", a-t-il critiqué.

M. Faure s'en est aussi pris à M. Mélenchon, lui reprochant de servir d'"idiot utile" au gouvernement.

"On dit qu'il y a un duel entre les Insoumis et lui (le gouvernement), je vois plutôt un duo avec un partage des rôles, une façon de chacun s'arroger une part du marché", a asséné le député.

Ce dernier a refusé de signer "un chèque en blanc pour une destination inconnue" au gouvernement, imputant à l'exécutif le "flou le plus total", notamment sur "la question des petites lignes et la convention collective".

Ses déclarations interviennent alors que le Sénat est amené à se prononcer mardi, lors d'un vote solennel, sur le projet de réforme ferroviaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le