Griveaux appelle à « défendre la solidarité européenne contre les populismes »
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a appelé mardi à "défendre la solidarité européenne contre les populismes",...

Griveaux appelle à « défendre la solidarité européenne contre les populismes »

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a appelé mardi à "défendre la solidarité européenne contre les populismes",...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a appelé mardi à "défendre la solidarité européenne contre les populismes", alors qu'Emmanuel Macron et Angela Merkel se retrouvent à Berlin pour tenter d'afficher un front uni à 10 jours d'un sommet de l'UE.

Ce conseil des ministres franco-allemand "prépare un Conseil européen à la fin du mois de juin qui sera décisif parce que l'Europe connaît sans doute la plus grave de ses crises depuis sa création", a déclaré Benjamin Griveaux sur France 2, soulignant que la question migratoire avait fait se "lever le vent du populisme dans certains pays d'Europe".

"L'enjeu de ce conseil des ministres franco-allemand, c'est d'arriver à avoir des positions communes sur des sujets comme la question migratoire (...) ce sera difficile, mais c'est dans cet état d'esprit que le conseil des ministres franco-allemand se tiendra aujourd'hui".

Interrogé sur l'"axe des volontaires" contre l'immigration illégale que souhaitent bâtir les ministres autrichien, allemand et italien de l'Intérieur, M. Griveaux a jugé que "le terme d'axe est sans doute plus que malheureux".

"Je suis un enfant d'Europe, j'ai grandi avec l'Europe, l'Europe pour moi c'est la paix, c'est la prospérité, c'est le partage, c'est l'ouverture", a-t-il plaidé. "Je crois que la responsabilité de ma génération, c'est au fond de défendre cela, de défendre la solidarité européenne contre les populismes, contre tous les populismes, d'extrême gauche comme d'extrême droite".

"C'est ce combat là auquel nous allons nous atteler, c'est une proposition franco-allemande qui doit être faite sur la question migratoire et c'est en avançant avec les autres pays européens que nous arriverons à traiter cette question qui sera centrale dans les années à venir", a-t-il affirmé. "Si chacun se replie sur ses frontières nationales, nous n'y arriverons pas".

Partager cet article

Dans la même thématique

Hong Kong Legislature To Vote On Bill Recognizing Same Sex Couples Overseas Registration
3min

Politique

L’Assemblée nationale vote la réhabilitation des personnes condamnées pour homosexualité

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.

Le

6min

Politique

Une « ordonnance négociée » pour faire passer le budget ? Un procédé « contraire aux principes parlementaires et démocratiques les plus élémentaires »

D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.

Le

CMP : comment la dissolution va modifier l’espace de compromis entre députés et sénateurs
2min

Politique

Budget : le groupe communiste boycotte la commission mixte paritaire

A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.

Le

Griveaux appelle à « défendre la solidarité européenne contre les populismes »
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le