Griveaux: le rappel de l’ambassadeur français vise à « marquer le coup »

Griveaux: le rappel de l’ambassadeur français vise à « marquer le coup »

Le rappel de l'ambassadeur français en Italie vise à "marquer le coup" car l'Italie est "un allié historique" de Paris et "un des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le rappel de l'ambassadeur français en Italie vise à "marquer le coup" car l'Italie est "un allié historique" de Paris et "un des pays fondateurs de l'Union européenne", a souligné vendredi le porte-parole du gouvernement français.

Alors que les deux chefs politiques du gouvernement populiste italien, Matteo Salvini et Luigi Di Maio, se sont déclarés "disponibles" pour dialoguer avec le gouvernement français, Benjamin Griveaux a noté que "le dialogue n'a jamais été rompu", ces deux ministres étant "assis autour de la table avec les ministres français lors des conseils" européens.

Et "il y a un chef du gouvernement en Italie, c'est M. (Giuseppe) Conte", que M. Macron a "déjà rencontré à plusieurs reprises", a-t-il souligné sur Europe 1.

Après la rencontre mardi en France de Luigi Di Maio avec des "gilets jaunes", M. Griveaux a jugé que "la bienséance, la courtoisie, la plus élémentaire veut qu'on prévienne le gouvernement" quand un ministre se rend dans un pays voisin.

"On a rappelé notre ambassadeur pour avoir une consultation. Ce n'est pas un rappel permanent, mais il était important de marquer le coup parce que l'Italie est un allié historique de la France et c'est aussi un des pays fondateurs de l'Union", a-t-il expliqué.

Interrogé pour savoir si la France n'avait pas elle aussi contribué à la crise avec des "attaques frontales" via certaines phrases notamment d'Emmanuel Macron, il a assuré que ce n'était "pas une attaque frontale". "S'ils (le gouvernement italien, NDLR) se sont sentis visés, c'est leur affaire. Les petites phrases de Luigi Di Maio et Matteo Salvini n'ont pas empêché l'Italie d'entrer en récession économique (...) Nous on ne fait pas de petites phrases".

"Ce qui m'intéresse, c'est que le peuple européen aille mieux, et si on veut faire reculer la lèpre nationaliste, les populismes, la défiance vis-à-vis de l'Europe, le meilleur moyen c'est de bien se comporter vis-à-vis de ses partenaires, de poursuivre le projet entre Lyon et Turin pour permettre à l'Italie du Nord d'aller mieux", a-t-il insisté.

Dans la même thématique

Griveaux: le rappel de l’ambassadeur français vise à « marquer le coup »
3min

Politique

Droits de douane : « Trump va finir par se calmer » pour Pascal Lamy

Les décisions de Donald Trump d’augmenter les droits de douane ont bouleversé les marchés financiers. Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du Forum de Paris sur la paix, et coordinateur des instituts Jacques Delors, analyse le phénomène sur le plateau d’Ici L’Europe, interrogé par Caroline de Camaret.

Le

FRA – PARIS – GARE SAINT LAZARE
9min

Politique

SNCF : faut-il limiter le droit de grève, comme l’a déjà adopté le Sénat ?

Alors que la grève se profile à la SNCF pour le pont du 8 mai, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, soutient toujours le texte du centriste Hervé Marseille, dont il était rapporteur, qui encadre le droit de grève lors des départs en vacances ou jours fériés. « On tirera les enseignements, une fois ce conflit passé, de ce qui peut être amélioré », soutient le ministre. Mais « à court terme, la PPL n’est pas inscrite à l’ordre du jour », selon son entourage.

Le