Guerre en Ukraine : « Si nous ne réagissons pas, le XXIe siècle se fera sans nous », exhorte Jean-Louis Bourlanges devant le Sénat

Guerre en Ukraine : « Si nous ne réagissons pas, le XXIe siècle se fera sans nous », exhorte Jean-Louis Bourlanges devant le Sénat

Lors d’une Conférence interparlementaire consacrée à l’Ukraine et organisée au Sénat avec les représentants des 27 Etats membres, le député (Modem) Jean-Louis Bourlanges a appelé l’Europe à « se projeter vers l’extérieur » et à assumer « une révolution géopolitique de la puissance ».
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Ce devait être une Conférence interparlementaire pour la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) rassemblant les représentants des Parlements des 27 de l’UE. L’invasion russe de l’Ukraine a chamboulé l’objet de la session désormais dédiée à la situation en Ukraine.

« Le président Poutine a fait litière de toutes valeurs qui sont les nôtres »

« Il faut faire de cette journée quelque chose d’essentiel dans la réponse de notre continent Européen à l’agression caractérisée dont il est l’objet […] Nous devons jeter les bases d’une Europe plus volontaire, plus active, plus capable de relever les défis auquel elle est confronté », a appelé en introduction des débats, le député (Modem) et président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée, Jean-Louis Bourlanges.

« Le président Poutine a fait litière de toutes valeurs qui sont les nôtres », a fortement déploré Jean-Louis Bourlanges dans son discours sans note, citant « l’Etat de droit, la démocratie et la liberté ».

L’ancien député européen a rappelé que le président russe « ne respectait aucun engagement international, « des chiffons de papier qu’on pouvait maîtriser ». Vladimir Poutine « a disqualifié la parole de son peuple, de son Etat et sa propre parole », a-t-il ajouté avant de formuler une question rhétorique : « S’arrêtera-t-il ? Pas du tout. Vladimir Poutine ne s’arrêtera que quand on l’arrêtera », estime Jean-Louis Bourlanges.

« Il n’y a pas de liberté sans vaillance. Soyons vaillants ! »

Pour l’avenir, le député exhorte l’UE a changé son logiciel pour « se projeter vers l’extérieur et à assumer « une révolution géopolitique de la puissance ». « Il ne s’agit pas de respecter l’Etat de droit, d’être un sage ami de la concurrence. Il faut que le droit soit fort pour être respecté […] Nous sommes unis. Il nous reste à être fort. Nous devons nous mobiliser militairement, technologiquement, moralement et politiquement […] Si nous ne réagissons pas, le XXIe siècle se fera sans nous ». Puis citant Thucydide : « Il n’y a pas de liberté sans vaillance. Il a conclu sous les applaudissements : « Soyons vaillants ! »

 

 

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