Hamon: avec Jadot « sur le fond, nous n’avons jamais été aussi proches »
Le député socialiste Benoît Hamon, candidat à la primaire du PS et de ses alliés, a affirmé mardi n'avoir "jamais été aussi...

Hamon: avec Jadot « sur le fond, nous n’avons jamais été aussi proches »

Le député socialiste Benoît Hamon, candidat à la primaire du PS et de ses alliés, a affirmé mardi n'avoir "jamais été aussi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député socialiste Benoît Hamon, candidat à la primaire du PS et de ses alliés, a affirmé mardi n'avoir "jamais été aussi proche", "sur le fond", du candidat EELV à la présidentielle Yannick Jadot.

"Quand j'écoute Yannick Jadot, sur le fond, nous n'avons jamais été aussi proches", déclare M. Hamon dans une interview au site Reporterre, réaffirmant qu'il ne sera "plus socialiste sans être écologiste".

"Aujourd'hui, la gauche se recompose. Et elle se recompose, fort heureusement, sur du fond. Sur certaines questions, j'ai des proximités évidentes avec (Jean-Luc) Mélenchon ou (Yannick) Jadot. Sur d'autres moins", note M. Hamon.

"Je me dis même qu'il va nous falloir une équipe pour trouver des différences", plaisante-t-il. Le candidat EELV à la présidentielle avait lui-même jugé lundi que M. Hamon était le "plus écolo-compatible" des candidats à la primaire à gauche, l'invitant à le rejoindre s'il ne l'emporte pas fin janvier.

"Je le dis et je le répète pour que tout le monde comprenne bien: je ne serai plus socialiste sans être écologiste. Je ne négocierai pas le bout de mon programme écolo", assène M. Hamon.

Pour M. Hamon, "il n'y a pas que du négatif" dans le bilan du gouvernement en matière environnementale: "Il y a eu une impulsion sur la COP21 et il y a une vraie impulsion sur la loi de transition énergétique, comme sur la loi Alur [loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové], ou sur l’éducation."

Mais, il y a aussi, en matière nucléaire par exemple, "des objectifs fixés politiquement et validés par le suffrage universel qui n'ont pas été tenus", souligne-t-il.

"Ce qui va rester de ce quinquennat, c'est qu'on n'aura rien fermé du tout. Pourquoi? Du fait de la formidable efficacité de lobbying de l'industrie nucléaire dans ce pays", attaque le candidat, qui réclame qu'EDF soit "un instrument de mise en œuvre des politiques publiques en matière énergétique, et non une entreprise publique autonome avec sa propre stratégie". "Sinon on la vend!" ajoute-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Statement on national defence at National Assembly
6min

Politique

Budget : après la loi spéciale, la perspective du recours au 49-3 se dessine

Sébastien Lecornu a acté le recours à une loi spéciale, présentée ce soir en Conseil des ministres. Mais cette solution ne peut être que temporaire, a rappelé le Premier ministre aux représentants des groupes parlementaires qu’il a reçus ce lundi. L’équation impossible demeure : comment faire adopter un budget sans majorité et sans recourir au 49-3 ?

Le

Hamon: avec Jadot « sur le fond, nous n’avons jamais été aussi proches »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le