Hamon critique le positionnement « ni droite ni gauche » de Jadot
Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon, a critiqué jeudi sur Europe 1 le positionnement "ni droite ni...

Hamon critique le positionnement « ni droite ni gauche » de Jadot

Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon, a critiqué jeudi sur Europe 1 le positionnement "ni droite ni...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon, a critiqué jeudi sur Europe 1 le positionnement "ni droite ni gauche" de son homologue pour EELV, Yannick Jadot.

"L'écologie politique aujourd'hui, ça ne passera pas par le fait d'être ou de gauche un jour, ou de droite un autre. Et je regrette aujourd'hui que le choix de Yannick Jadot, ce soit finalement de se dire: +quelque part ça peut être avec Macron qu'on fait de l'écologie, ou avec la gauche, on est au milieu, on est prêt finalement à travailler avec tout le monde+", a dit l'ancien candidat à la présidentielle.

"Nicolas Hulot l'a dit, il n'y a pas de possibilité de transition écologique à politique libérale constante", a-t-il poursuivi, en référence aux propos de M. Hulot lors de son départ du gouvernement.

"J'aimerais que les dirigeants Verts prennent en compte cette leçon de Nicolas Hulot", a-t-il conclu.

Le député européen Yannick Jadot a justifié à de multiples reprises le souhait d'EELV de porter une liste autonome aux européennes, en expliquant que l'écologie est au-delà du clivage droite-gauche.

"L'écologie c'est pas la gauche. L'écologie veut occuper une place centrale dans le débat politique. L'écologie c'est bien plus que la gauche", avait-il par exemple expliqué le 8 février.

Le conseiller de Paris Yves Contassot, ex-EELV passé à Générations, avait fustigé sur Twitter un "retour au ni-ni des années Waechter et de l’alignement sur les Grünen prêts à s’allier avec la droite libérale allemande". Les écologistes allemands sont alliés à la droite dans certains exécutifs régionaux.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Hamon critique le positionnement « ni droite ni gauche » de Jadot
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le