Benoît Hamon, candidat socialiste à l'élection présidentielle, a dévoilé son plan pour créer un million d'emplois en France dans un entretien publié mercredi dans le quotidien Les Echos.
L'ancien ministre y déclare que, pour mettre en oeuvre sa politique de relance par l'emploi, il vise les secteurs où il y a des "investissements stratégiques" à réaliser.
Le vainqueur de la primaire socialiste PS élargie prévoit de créer notamment 140.000 emplois dans l'habitat, via les "rénovations thermiques et urbaines et la construction de logement", 4.000 dans les transports, 125.000 grâce aux "énergies renouvelables et la chimie verte", 20.000 dans l'"agroécologie", 112.000 dans l'accompagnement des personnes âgées et 109.000 dans le secteur de la petite enfance.
Il souhaite également créer des emplois dans les petites et moyennes entreprises "grâce au made in France et (au) fait que leur sera réservé 50% de la commande publique".
Il ajoute vouloir aussi augmenter les effectifs de la fonction publique, mais précise que "ce n'est pas le principal contingent" présent dans son programme.
"Un million d'emplois, ça me paraît raisonnable avec une politique de relance aujourd'hui, avec une croissance qui serait, je pense, plus riche en emplois", explique M. Hamon, en fustigeant par ailleurs "les attaques" contre lui du patron du Medef, Pierre Gattaz.
Benoît Hamon rencontre des salariés des transports Megabus le 18 novembre 2016 à Paris
AFP/Archives
"Faire le lien entre ma candidature, qui conduirait selon lui à la ruine et la désolation, et Marine Le Pen est affligeant. Ca en dit long sur l'état de décrépitude du Medef", souligne-t-il.
M. Hamon se dit également convaincu que la politique de relance par la dépense publique qui "a échoué en 1981 marchera demain", expliquant que "la situation économique est radicalement différente" actuellement.
"Tout l'enjeu", dit-il, "est de permettre aux entreprises d'utiliser leurs capacités productives de façon beaucoup plus forte par la relance" pour réduire l'écart avec la "croissance potentielle".
Pour elle, la publicité reste le meilleur moyen de communiquer ses messages. Grand nom de la publicité, Mercedes Erra observe depuis 30 ans les évolutions de notre société. Un regard à rebours du discours ambiant. Sur le féminisme, elle décrit des luttes loin d’être achevées, et note l’appât du gain d’une jeunesse souvent décrite comme ayant soif d’engagement. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Mercedes Erra dans Un monde, un regard.
Les élections municipales doivent avoir lieu au mois de mars 2026 dans les 34 875 communes françaises. Pour la première fois, toutes les communes sauf Paris, Lyon et Marseille voteront selon les mêmes règles sans distinction de taille après l’adoption d’une loi en avril 2025.
D’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, 75 % des Français se déclarent favorables à une mise en place du mode de scrutin proportionnel. Néanmoins, le sondage ne distingue pas parmi les différentes modalités.
Les élections en Roumanie, en Pologne ou au Portugal ont montré une poussée des forces eurosceptiques ou anti-establishment. Pourtant, une autre élection en Albanie, qui a eu lieu le 11 mai 2025, a envoyé un signal fort d’adhésion des Balkans à l’Union européenne. Le socialiste Edi Rama, Premier ministre réélu de l’Albanie, est l’invité de l’émission Ici L’Europe avec Caroline de Camaret.