Benoît Hamon, candidat PS à l'élection présidentielle, a dévoilé dimanche un nouvel organigramme de campagne, avec les nominations notamment d'Arnaud Montebourg, "haut représentant, chargé des relations internationales", et Vincent Peillon, "conseiller politique".
Ce que l'entourage du candidat présente comme une nouvelle "gouvernance politique" compte une soixantaine de membres, selon le document transmis à la presse.
M. Montebourg, arrivé troisième en janvier à la primaire initiée par le PS, est nommé "haut représentant, chargé des relations internationales". Le quatrième homme de la primaire, M. Peillon, est lui "conseiller politique".
Mathias Fekl, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, est chargé d'une "mission Agenda 2017". Philippe Martin, ancien ministre de l'Environnement, se voit lui confier une "mission Energies 2025". Quant à Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat au Numérique, elle est chargée d'une "mission Innovation 2025".
Eric de Mongolfier nouveau conseiller à la justice de Benoît Hamon
AFP
M. Hamon, qui a conclu un accord avec l'écologiste Yannick Jadot aboutissant au retrait de la candidature de ce dernier, a aussi désigné des responsables thématiques, dont le "frondeur" Christian Paul (Défense), l'ancien syndicaliste Edouard Martin (emploi industriel, reconversion) ou encore la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann (services publics).
Sont nommés conseillers auprès du candidat l'économiste Thomas Piketty (traité budgétaire européen), la sociologue Dominique Méda (travail) ou l'ancien magistrat Eric de Montgolfier (justice).
Fidèle parmi les fidèles d’Anne Hidalgo, homme de l’ombre, le sénateur Rémi Féraud n’a pas remporté son pari. C’est Emmanuel Grégoire qui a gagné la primaire interne au PS. Peu connu du grand public, Rémi Féraud est pourtant au cœur de la gauche parisienne depuis des années.
Les adhérents PS de la capitale ont désigné le député Emmanuel Grégoire pour représenter leur couleur aux municipales. L’ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo, brouillé avec la maire sortante, bat le sénateur Rémi Féraud, qui avait été adoubé par l’ancienne candidate à la présidentielle.
En commission mixte paritaire, députés et sénateurs sont parvenus à un accord, en début de soirée, sur la proposition de loi controversé du sénateur LR, Laurent Duplomb et du centriste, Franck Menonville qui vise à « libérer la production agricole des entraves normatives », notamment par la réintroduction des pesticides. La gauche s’y est opposée.
Les élus écologistes se sont réunis ce matin, à l’occasion d’un banquet paysan organisé près du Sénat, pour s’opposer à la loi Duplomb, examinée aujourd’hui en commission mixte paritaire. Tous dénoncent le « scandale démocratique » d’une loi qu’ils surnomment « loi poison ».