Benoît Hamon a dénoncé mercredi un "feuilleton destiné à (l')affaiblir" après les nouveaux signes d'un possible ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron.
"On le sait depuis une semaine", a déclaré M. Hamon sur France 2 à propos de l'hypothèse du ralliement de l'ancien Premier ministre à M. Macron.
"Toutes les semaines est organisée une sorte de feuilleton destiné à m'affaiblir", a dit le candidat du PS.
"A un moment où la démocratie est en danger, où on constate qu'un grand parti, le Front national, anti-démocratique, pourrait prendre le pouvoir, ne pas respecter le verdict des urnes, ça pose problème", a-t-il lancé.
Benoît Hamon (d) et Manuel Valls, le 29 janvier 2017 à Paris
AFP
"Je croise des gens qui ont un demi-smic, des personnes qui voudraient que leurs parents vivent dignement". "Moi, je ne feuilletonne pas avec Manuel Valls. Je ne suis pas là pour égrener mes humeurs, mes colères, mon ressentiment, je suis là pour parler aux Français et essayer de faire en sorte que cette élection présidentielle leur serve", a dit Benoît Hamon.
"J'avais compris qu'en gagnant la primaire, a-t-il ajouté, au regard du projet politique qui était le mien, ma volonté de tourner la page avec des solutions qui avaient jusqu'ici échoué, que ceux qui avaient échoué n'allaient pas me laisser faire campagne tranquillement". "Ce n'est pas pour autant qu'on change de cap", a dit M. Hamon.
Ce lundi, le Sénat a adopté les conclusion de la commission mixte paritaire (CMP)sur la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui vise à durcir la justice des mineurs. Le texte est loin de faire consensus. La gauche du Sénat compte saisir le Conseil constitutionnel.
Après son large succès face à Laurent Wauquiez à la présidence de LR, Bruno Retailleau a promis, dimanche soir, à sa famille politique d’autres victoires à venir, avec en ligne de mire les municipales et bien sûr la présidentielle. Vœu pieux ? Ou première marche vers le retour de la droite au pouvoir ?
Le ministre de l’Intérieur, qui a plié le match qui l’opposait à Laurent Wauquiez, a fait un score élevé dans les grosses fédérations de Paris (87,5%), des Hauts de Seine (85,4%) ou des Alpes-Maritimes (69,5%). Dans son fief de Vendée, il réalise son plus gros résultat, avec 97,4% des voix.
Le ministère des Comptes publics a identifié plus d’une soixantaine d’opérateurs et d’agences pouvant faire l’objet de fusion, de réorganisation, ou encore de mutualisations des moyens, selon un document de travail consulté par Public Sénat.