Benoît Hamon a dénoncé mercredi un "feuilleton destiné à (l')affaiblir" après les nouveaux signes d'un possible ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron.
"On le sait depuis une semaine", a déclaré M. Hamon sur France 2 à propos de l'hypothèse du ralliement de l'ancien Premier ministre à M. Macron.
"Toutes les semaines est organisée une sorte de feuilleton destiné à m'affaiblir", a dit le candidat du PS.
"A un moment où la démocratie est en danger, où on constate qu'un grand parti, le Front national, anti-démocratique, pourrait prendre le pouvoir, ne pas respecter le verdict des urnes, ça pose problème", a-t-il lancé.
Benoît Hamon (d) et Manuel Valls, le 29 janvier 2017 à Paris
AFP
"Je croise des gens qui ont un demi-smic, des personnes qui voudraient que leurs parents vivent dignement". "Moi, je ne feuilletonne pas avec Manuel Valls. Je ne suis pas là pour égrener mes humeurs, mes colères, mon ressentiment, je suis là pour parler aux Français et essayer de faire en sorte que cette élection présidentielle leur serve", a dit Benoît Hamon.
"J'avais compris qu'en gagnant la primaire, a-t-il ajouté, au regard du projet politique qui était le mien, ma volonté de tourner la page avec des solutions qui avaient jusqu'ici échoué, que ceux qui avaient échoué n'allaient pas me laisser faire campagne tranquillement". "Ce n'est pas pour autant qu'on change de cap", a dit M. Hamon.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.