Le candidat du Parti socialiste Benoît Hamon va déployer sa campagne "sans frein, sans complexe et sans retenue", a-t-il dit lundi en Martinique, assumant "être très différent de François Hollande et de ceux qui l'ont précédé".
Il a indiqué ignorer si Manuel Valls serait présent à son grand meeting de Bercy dimanche à Paris. L'ancien Premier ministre a démenti lundi soir une information du Parisien selon laquelle il s'apprêterait à appeler à voter Emmanuel Macron avant même le premier tour de la présidentielle.
Décrivant son meeting de dimanche, Benoît Hamon a expliqué que ce sera "un grand moment de rassemblement dans une séquence où commencent à se cristalliser les opinions. J'entends maintenant déployer ma campagne totalement sans frein, sans complexe et sans retenue".
Lors d'un point-presse à l'issue d'une visite dans une exploitation agricole de la Trinité, il a assuré que son projet, qu'il doit présenter jeudi, sera "complet" et "va au delà de la primaire".
"C'est un projet qui continue à assumer la nécessité de parler sur le long terme mais illustre comment nous pouvons organiser une chronologie de réformes à court et moyen terme", a-t-il insisté.
Le grand meeting de dimanche, où sont attendues 15.000 personnes, "sera pour moi l'occasion d'adresser aux Français la politique qui m'anime", a-t-il ajouté, assurant que ce serait "un grand moment politique. J'espère qu'il sera partagé par bon nombre de mes amis politiques".
Benoît Hamon a dit assumer "être très différent de François Hollande et de ceux qui l'ont précédé".
Le candidat du Parti socialiste Benoît Hamon sur un marché de Fort-de-France le 13 mars 2017
AFP
"J'assume avoir un autre rapport aux Français que ceux qui ont eu la responsabilité de représenter la gauche à l'élection présidentielle. J'assume avoir un rapport à la démocratie, aux contre-pouvoirs différent.(...) J'assume penser le monde différemment", a-t-il poursuivi.
"J'assume non pas des ruptures radicales mais la volonté d'assurer un passage de témoins", a-t-il continué, voulant porter ce témoin "avec la génération qui vient, ceux vont fabriquer la France dans l'Europe et la Méditerranée, que sont les 18-30 ans".
M. Hamon achevait un déplacement de trois jours en Guadeloupe et Martinique, deux terres de gauche qui ont massivement voté pour Valls lors de la primaire de la gauche.
"C'était une opération +conviction+", a reconnu M. Hamon, qui avait "besoin de convaincre les élus guadeloupéens et martiniquais et à travers eux les citoyens de ces deux îles de l'importance de l'élection présidentielle et du contenu de mon projet qui n'était pas forcément connu dans sa partie outre-mer", a-t-il expliqué.
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