Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Harcèlement au MJS : Laurence Rossignol, « troublée » que l’affaire ne soit pas remontée jusqu’à elle
Par Public Sénat
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Les révélations de Libération sur Thierry Marchal-Beck, l’ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), accusé d’agressions sexuelles par au moins huit femmes, fait réagir Laurence Rossignol. Invitée de l’émission Parlement Hebdo sur Public Sénat et LCP-AN, l’ancienne ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, toujours très investie sur ces questions, se dit « troublée ».
« Comment est-ce possible que ce ne soit jamais remonté jusqu’à mes oreilles […] Je veux comprendre », réagit la sénatrice, stupéfaite, qui veut faire la lumière sur cette affaire pour qu’elle ne se reproduise plus.
« On a tous un problème qui est une espèce de corporatisme »
La sénatrice, qui a discuté avec plusieurs membres de la direction collégiale du parti, est ébahie que l’affaire ne se soit pas ébruitée avant les révélations de Libération. « Comment est-ce possible que des comportements de ce type, qu’un individu soumette des femmes autour de lui, qu’elles conservent ça pour elles-mêmes, ou que ceux à qui elles en parlent, ne puissent parler ? »
Avant qu’une sorte d’enquête interne ne soit mise sur pied, Laurence Rossignol, qui refuse d’être « la bœuf-carotte de cette affaire », songe à plusieurs pistes d’explication. « On a tous un problème qui est une espèce de corporatisme », considère-t-elle. « Je pense qu’il y a probablement des gens qui n’ont pas mesuré, non pas su comment faire. »