Le SNU, expérimenté depuis 2019, doit être généralisé à tous les jeunes de 15 à 17 ans d’ici 2026. Résultats insatisfaisants, objectifs peu clairs, coûts plus importants qu’anticipés… Cinq ans après son lancement, la Cour des comptes dresse un bilan sévère du dispositif.
Hausse des inégalités : un constat partagé par les Français
Par Public Sénat
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Aujourd’hui à Rennes, Public Sénat est partenaire avec Ouest-France, de la journée spéciale sur le vivre ensemble, lors des assises nationales de la citoyenneté. À l’occasion de cet évènement, un sondage Ifop est publié.
Jean-Philippe Dubrulle, directeur adjoint des études politiques à l’IFOP, explique que dans ce sondage « 76% des Français considèrent qu’aujourd’hui, on n’est plus dans une société où l’égalité des chances est garantie » : « On entre finalement dans une société dans laquelle (…) notre système, la République française, ne parvient plus à convaincre une majorité de Français, qu’on peut réussir quelles que soient ses origines, sa condition sociale (…) C’est une tendance unanime au sein de l’opinion. Qu’on soit homme, femme, jeune, vieux, favorisés, défavorisés, on estime, à une très large majorité (…) que c’est une société inégalitaire. À une exception près (…) les sympathisants de la République En Marche, où seul un sur deux considère que l’ascenseur social est en panne. »
Pour 66% des Français interrogés, les inégalités salariales sont les plus injustes. « Les inégalités salariales sont perçues comme plus injustes, Les inégalités d’accès à l’emploi moins injustes. » analyse Jean-Philippe Dubrulle. « Comme si finalement, c’était moins les inégalités d’accès au travail qui sont dénoncées (…) C’est finalement le fait qu’on accède au travail mais qu’on n’arrive pas à en vivre dignement. »
Pour renforcer l’égalité des chances, les Français interrogés dans ce sondage, font plutôt confiance aux élus locaux et aux agents de service public : « Ce n’est (…) pas pour rien si le président de la République, Emmanuel Macron, est allé lancer le grand débat national avec les maires » assure le directeur adjoint des études politiques à l’IFOP. « C’est aussi pour capter une partie du capital sympathie dont bénéficient ces élus, auprès de la population. »
Vous pouvez voir et revoir l’entretien avec Jean-Philippe Dubrulle, en intégralité :