Hidalgo: « mon rôle n’est d’être ni l’opposante ni le soutien » de Macron
Anne Hidalgo, que les communistes poussent à "clarifier" ses relations avec Emmanuel Macron, a affirmé mardi à l'AFP que son rôle...

Hidalgo: « mon rôle n’est d’être ni l’opposante ni le soutien » de Macron

Anne Hidalgo, que les communistes poussent à "clarifier" ses relations avec Emmanuel Macron, a affirmé mardi à l'AFP que son rôle...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Anne Hidalgo, que les communistes poussent à "clarifier" ses relations avec Emmanuel Macron, a affirmé mardi à l'AFP que son rôle n'était pas d'être "ni l'opposante ni le soutien" du chef de l'Etat mais d'être "maire de Paris".

"Moi mon rôle, c'est d'être maire de Paris, ce n'est pas d'être ni l'opposante ni le soutien de M. Macron", a déclaré Mme Hidalgo.

"Faire en sorte que cette majorité, cette coalition qui est née en 2014 sur la base d'un projet, soit toujours liée par ce projet, pour moi, c'est ça qui fonde une majorité", a poursuivi l'élue.

La maire de Paris rappelle au demeurant qu'elle n'est pas macroniste. "Je l'ai dit suffisamment souvent, je n'adhèrerai pas à En Marche !, je suis une sociale-démocrate assumée et écologiste. Ce qui se fait aujourd'hui dans la politique nationale manque d'équilibre et de social, mais aussi un peu d'écologie, c'est pour cela que je soutiens beaucoup (le ministre de la transition écologique) Nicolas Hulot dans son entreprise", a-t-elle dit.

Trois adjoints de la maire de Paris ont déclaré leur soutien à Emmanuel Macron avant le premier tour de la présidentielle -Julien Bargeton (ex-PS), Mao Peninou (ex-PS) et Jean-Louis Missika (SE).

A la suite de l'élection de M. Bargeton comme sénateur sous l'étiquette LREM - grâce au soutien de conseillers de Paris PS - Mme Hidalgo va remanier son exécutif vendredi.

La fédération de Paris du PCF l'a appelée à cette occasion lundi à une "clarification".

"La majorité municipale, la maire de Paris Anne Hidalgo en tête, doit réaffirmer notre engagement pris en commun en 2014 de +faire de Paris une ville moins chère, une ville où l'on vit mieux, une ville pour toutes et tous+. Tout membre de la majorité municipale qui s'opposerait à ce cap politique n'aurait pas sa place dans l'exécutif municipal", a-t-elle estimé.

Pour Nicolas Bonnet, président du groupe PCF au Conseil de Paris, il serait inconcevable qu'un adjoint de Mme Hidalgo appartienne en même temps à un groupe LREM au Conseil de Paris.

La création d'un tel groupe est évoquée depuis plusieurs semaines. Selon des conseillers de Paris interrogés par l'AFP, M. Bargeton devrait le créer prochainement avec les députés LREM Anne-Christine Lang (ex-PS) et Buon Tan, ainsi que les conseillers de Paris PRG Jean-Bernard Bros et Laurence Goldgrab.

MM. Peninou et Missika auraient en revanche décliné l'offre pour ne pas être en porte-à-faux vis-à-vis de Mme Hidalgo.

"L'idée globalement, c'est d'être dans la majorité municipale et dans la majorité nationale", a expliqué un futur participant.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le