Hollande appelle « au rassemblement de la gauche » face au « nationalisme »
Le président François Hollande, en visite dans un fief socialiste samedi à Libourne (Gironde), à 43 jours du 1er tour de l...

Hollande appelle « au rassemblement de la gauche » face au « nationalisme »

Le président François Hollande, en visite dans un fief socialiste samedi à Libourne (Gironde), à 43 jours du 1er tour de l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président François Hollande, en visite dans un fief socialiste samedi à Libourne (Gironde), à 43 jours du 1er tour de l'élection présidentielle, a appelé la gauche au "rassemblement" et a mis en garde contre les dangers du "nationalisme", alors que le Front national est donné présent au 2e tour dans les sondages .

"La gauche a d'autant plus de chance de gagner (...) lorsqu'elle est rassemblée, lorsqu'elle est unie, lorsqu'elle est capable d'aller au-delà de la diversité de ses sensibilités pour porter un projet commun", a déclaré le chef de l'Etat, venu remettre les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à l'un des deux fils de l'un de ses prédécesseurs, Gilbert Mitterrand. Auparavant il avait visité le chantier du nouveau Centre hospitalier de Libourne .

"C'est cette méthode (...) qui demeure aujourd'hui essentielle: le rassemblement", a-t-il insisté alors que la gauche fait campagne en rangs dispersés pour la présidentielle.

Rappelant aussi "l'engagement européen de François Mitterrand", François Hollande a mis en garde contre "le nationalisme", "avec toutes ses formes d'extrémisme, d'isolationnisme, de protectionnisme et d'égoïsme".

Citant la célèbre formule de François Mitterrand -- "le nationalisme c'est la guerre" -- le président Hollande a souligné qu'il "faut garder toujours dans son esprit cette phrase, qui n'est pas simplement rétrospective comme celle d'un homme qui a connu deux guerres, mais comme une phrase prophétique". "Attention!", a-t-il encore lancé.

Gilbert Mitterrand, âgé de 68 ans, ancien député-maire PS de Libourne, a lui aussi cité son père: "Notre démocratie est le bien le plus précieux de la France". Et d'ajouter que tout au long de son parcours d'élu il avait "appris qu'il ne faut pas opposer ce que d'aucuns nomment avec un peu de mépris +utopie+ et +pragmatisme+ mais, au contraire, qu'il fallait les rassembler".

Partager cet article

Dans la même thématique

Hollande appelle « au rassemblement de la gauche » face au « nationalisme »
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Tout ne nous satisfera pas, mais nous nous battons pour qu’il y ait le plus de mesures utiles », assure Emmanuel Grégoire

Invité de la matinale de Public Sénat, le député de Paris, Emmanuel Grégoire défend les négociations menées par le Parti socialiste avec le gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale. Ce dernier croit à un la possibilité de nouer un compromis et de faire adopter le budget de la Sécu par l’Assemblée nationale.

Le

Hollande appelle « au rassemblement de la gauche » face au « nationalisme »
3min

Politique

Municipales à Paris : Rachida Dati « utilise à outrance son ministère pour l’instrumentaliser au service de la campagne », estime le candidat socialiste 

Invité de la matinale de Public Sénat, le candidat socialiste à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, fustige la communication de Rachida Dati en vue des municipales. Il lui reproche notamment d’utiliser les moyens du ministère pour faire campagne. Le député de Paris affiche également sa confiance pour une union de la gauche, hors LFI, à Paris.

Le

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le