Hollande confirme qu’il n’abandonne pas la vie politique
L'ancien président François Hollande a affirmé mercredi qu'il n'abandonnait pas la vie politique et qu'il dirait "à un certain...

Hollande confirme qu’il n’abandonne pas la vie politique

L'ancien président François Hollande a affirmé mercredi qu'il n'abandonnait pas la vie politique et qu'il dirait "à un certain...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien président François Hollande a affirmé mercredi qu'il n'abandonnait pas la vie politique et qu'il dirait "à un certain moment", ce qu'il a "à dire", sans "empêcher notre pays de se redresser".

"Même quand j'ai décidé, pour les raisons que j'avais indiquées, de ne pas me représenter, il y avait une situation qui me paraissait trop dangereuse, j'avais dit que je ne me retirerai pas de la vie politique", a déclaré l'ancien chef de l'Etat dans un entretien à TV5 Monde, depuis le festival du film francophone d'Angoulême.

"Aujourd'hui, je suis dans une forme de retrait qui est dû au fait que j'étais président il y a encore 4 mois et je ne veux pas compliquer la tâche de mon successeur, et donc je me suis astreint à une réserve, une retenue, que chacun peut comprendre", a détaillé M. Hollande.

Le 14 mai, jour de la passation de pouvoir, il avait ironisé à propos de son avenir politique sur le fait qu'"il ne faut jamais dire jamais dans la vie".

Même si "la tentation d'intervenir peut être forte", pas question d'intervenir "dans les prochains jours, les prochaines semaines" , avait-il promis, se refusant à jouer "la mouche du coche" durant les premiers pas d'Emmanuel Macron à l'Elysée.

Mercredi, celui qui a pris trois fois la parole publiquement depuis qu'il n'est plus président a rappelé qu'il dira "à un certain moment (...) ce qu'(il a) à dire, sous des formes diverses, sans jamais vouloir contrarier ou empêcher notre pays de se redresser".

Interrogé sur sa "passion de la politique", il a estimé qu'il n'y avait pas d'"addiction". Mais "la politique, c'est la vie de nos compatriotes, c'est la vie aussi du monde (...). Voyez ce qui se passe dans le monde en ce moment, l'instabilité, l'insécurité, l'incertitude. Je suis passionnément Français et donc je continuerai à m'exprimer", a-t-il développé.

A propos de son départ de l'Elysée, il a assuré, après avoir observé une pause, s'y être "préparé". "Je savais que j'allais passer d'une période très intense à une période qui le serait moins mais ce qui compte pour moi avant toute chose, c'est l'état du pays et ce n'était pas ma propre personne", a précisé M. Hollande.

Dans une pique à l'actuel chef de l'Etat, et aux ordonnances réformant le code du travail préparées par le gouvernement pour fin septembre, il a assuré que les bons résultats économiques récents le rendaient "heureux" mais "pas pour moi même, je ne suis pas là pour tracer mon portrait ou pour me mettre sur un quelconque piédestal".

Il a estimé que c'était "au bénéfice des Françaises et des Français" et que ce dernier "doit être poursuivi, qu'il doit être protégé même, en évitant de prendre des décisions qui viendraient contrarier cette tendance".

La veille, François Hollande avait, pour la première fois depuis son départ de l'Elysée, adressé une vigoureuse mise en garde à Emmanuel Macron, l'exhortant à ne pas "demander aux Français des sacrifices qui ne sont pas utiles" à l'approche d'une rentrée sous tension.

Partager cet article

Dans la même thématique

Direct. Suivez l’adoption du budget 2026 au Sénat
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le

4min

Politique

UE-Mercosur : vers un accord cette semaine, contre l’avis de la France

Le sommet du Mercosur se tiendra ce samedi au Brésil, au cours duquel Ursula von der Leyen souhaiterait ratifier le traité commercial. Mais Emmanuel Macron a une nouvelle fois fait part de son opposition, annonçant qu’il souhaitait reporter l’examen du texte, le tout sur fond de mobilisation des agriculteurs.

Le

Hollande confirme qu’il n’abandonne pas la vie politique
3min

Politique

Crise agricole : « Avec une vaccination massive, nous ne pourrions plus exporter », s’inquiète François Patriat

Opposition au Mercosur et poursuite de l’abattage de cheptel bovins : la crise agricole se poursuit sur le territoire, essentiellement dans le sud-ouest où les actions de blocages sont maintenues. Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RDPI au Sénat et ancien ministre de l’Agriculture, François Patriat, appelle à un moment d’accalmie de tous les acteurs. S’il salue l’action du gouvernement, il recommande cependant une meilleure prise en charge des pertes d’exploitation des agriculteurs.

Le

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le