François Hollande a assuré jeudi qu'il ferait tout dimanche pour que la passation de pouvoirs se déroule de manière "simple, claire et amicale" et souhaité que son successeur Emmanuel Macron "puisse réussir son mandat".
"Je suis pour la réussite de mon pays, je souhaite qu'Emmanuel Macron puisse réussir le mandat qui lui a été confié", a déclaré le président sortant dans un aparté avec des journalistes, lors d'une visite du chantier de sa fondation La France s'engage, dans le XIIIe arrondissement de Paris.
Alors qu'on lui demandait dans quel état d'esprit il serait au moment de transmettre les clés de l'Elysée à son ex-ministre, M. Hollande a affirmé son intention de "tout faire pour que ce soit simple, clair et amical". Et de souligner: "Je ne passe pas le pouvoir à un opposant politique, c'est quand même plus simple".
"Toutes les informations, y compris les plus sensibles, lui seront données pour qu'il puisse être directement en activité dès l'heure où je lui passerai mon mandat", a aussi assuré le chef de l'Etat sortant.
M. Hollande, qui compte prendre quelques jours de vacances en France après son départ de l'Elysée, a par ailleurs affirmé qu'il n'avait pas "l'intention de commenter les premières décisions" d'Emmanuel Macron.
"Il faut laisser le président prendre ses décisions, assumer ses choix et ne pas apparaître comme un conseiller, un mentor ou, pire encore, la mouche du coche", a-t-il glissé.
Mais pas question pour autant de tirer un trait sur sa passion, la politique.
Dimanche, après avoir quitté le Palais présidentiel, il se rendra au siège du Parti socialiste rue de Solférino, comme l'avait fait François Mitterrand en 1995 après avoir transmis le pouvoir à Jacques Chirac.
Ce n'est toutefois pas dans ce parti, qu'il dirigea pendant pendant 11 ans, qu'il compte reprendre du service.
"Ca fait partie de mon histoire le Parti socialiste, je m'y suis engagé très tôt, après je l'ai dirigé. Je ne l'efface pas de mon histoire" mais "c'est une part de ma vie qui est terminée", a souligné celui qui en fut le Premier secrétaire durant 11 ans.
En revanche, François Hollande entend bien s'impliquer à sa manière dans les élections législatives des 11 et 18 juin.
Il ira ainsi dans son ex-fief élecoral de Corrèze pour apporter son soutien à son ami Bernard Combes, maire de Tulle, qui se présente dans la 1ere circonscription. Celle-là même dont François Hollande fut l'élu de 1988 à 1993, puis de 1997 à 2012.
François Hollande, attendant l'arrivée de leaders des principales économies européennes, à Versailles, le 6 mars 2017
AFP
"Je vais aller en Corrèze quelques jours. Il suffira que j'apparaisse et si ça n'a pas été compris, je le dirai très nettement", a-t-il confié, restant évasif sur le fait de savoir s'il pourrait briguer de nouveaux mandats politiques.
"Il ne faut jamais dire jamais dans la vie. Ca dépend des situations", a-t-il tout juste indiqué.
Quant à la peur du vide après l'Elysée? "Prendre des décisions majeures pour le pays, c'est vraiment une responsabilité éminente, un honneur, ça donne une force intérieure qui fait qu'il peut y avoir un sentiment de vide quand on ne l'exerce plus, mais je lutte contre ce sentiment", a affirmé François Hollande, à trois jours de la fin de son mandat.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.