Hollande « regrette » son attitude en 2012 avec Sarkozy
François Hollande dit "regretter" son attitude envers Nicolas Sarkozy lors de leur passation de pouvoirs à l'Elysée en 2012, dans...

Hollande « regrette » son attitude en 2012 avec Sarkozy

François Hollande dit "regretter" son attitude envers Nicolas Sarkozy lors de leur passation de pouvoirs à l'Elysée en 2012, dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Hollande dit "regretter" son attitude envers Nicolas Sarkozy lors de leur passation de pouvoirs à l'Elysée en 2012, dans un documentaire diffusé mercredi sur Canal +.

"Je l'ai raccompagné mais je n'ai pas raccompagné Nicolas Sarkozy jusqu'à sa voiture comme il l'avait fait avec Jacques Chirac" en 2007, rappelle le chef de l'Etat dans le documentaire "Moi, candidat", diffusé mercredi soir.

"Je pensais que je n'étais pas dans la même relation que celle de Nicolas Sarkozy avec Jacques Chirac dont il avait été le ministre", explique M. Hollande.

"Je le regrette parce que finalement, je ne voulais surtout pas donner le sentiment être discourtois à l'égard de mon prédécesseur", confie M. Hollande. Celui-ci avait notamment tourné les talons avant que M. Sarkozy soit entré dans sa voiture.

"L'entretien que nous avions eu avait été tout à fait aimable, avec beaucoup de responsabilité quant aux décisions qui m'attendaient", relate le président de la République, à quelques semaines de son propre départ de l'Elysée.

"Je ne voulais surtout pas donner cette impression et si je l'ai donnée, j'en suis désolé car ce n'est pas du tout l'attitude que je voulais avoir et si c'est ce qu'a ressenti Nicolas Sarkozy, c'est qu'il était lui-même surement peiné de devoir quitter ainsi l'Elysée", conclut M. Hollande à propos de celui qu'il a battu en 2012.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le