Hollande se félicite des « progrès » accomplis en Corse depuis cinq ans
Le président François Hollande s'est félicité jeudi à Ajaccio des "progrès accomplis" en Corse, "au terme d'un quinquennat où des...

Hollande se félicite des « progrès » accomplis en Corse depuis cinq ans

Le président François Hollande s'est félicité jeudi à Ajaccio des "progrès accomplis" en Corse, "au terme d'un quinquennat où des...
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Le président François Hollande s'est félicité jeudi à Ajaccio des "progrès accomplis" en Corse, "au terme d'un quinquennat où des réformes décisives ont été accomplies pour la France".

"Le contexte a profondément changé en Corse", a souligné M. Hollande lors d'une allocution à l'Assemblée de Corse.

Évoquant notamment la réforme institutionnelle en vue de créer une nouvelle collectivité unique à partir de 2018, votée le 21 février à l'Assemblée nationale, il a souligné que cela "permettra à la Corse d'avoir une représentation forte et unifiée".

Cette collectivité doit remplacer le 1er janvier 2018 les départements de Corse-du-sud et de Haute-Corse.

"Ceux qui seraient tentés de remettre en cause cette évolution majeure prendraient des risques (...) vis-à-vis du pays tout entier", a dit M. Hollande à l'adresse de la droite qui souhaiterait une loi spécifique pour la Corse.

Dans un discours timidement applaudi par les élus insulaires, il s'est félicité "qu'aujourd'hui le débat démocratique (ait) supplanté des actions radicales" : "une page se tourne", avec "un climat de concorde retrouvé".

Concernant la demande d'amnistie des prisonniers insulaires formulée par les nationalistes au pouvoir à la Collectivité territoriale qui les qualifient de prisonniers "politiques", il a déclaré être "attaché à la séparation des pouvoirs et à l'indépendance de la justice".

"L’État ne peut pas interférer dans les procédures et je mets en garde ceux qui laissent penser que ce serait possible ici ou ailleurs", a martelé M. Hollande. Il a toutefois concédé que "dès que cela est possible, des prisonniers peuvent être transférés en Corse, au cas par cas, en appréciant leur situation".

S'adressant à plusieurs reprises au "peuple corse", expression inhabituelle dans la bouche d'un dirigeant français, M. Hollande n'a enfin donné aucun écho aux revendications nationalistes de reconnaissance de la co-officialité de la langue corse avec le français et d'instauration d'un statut de résident pour maîtriser la spéculation foncière et immobilière.

M. Hollande, accompagné de trois ministres pour cette seconde visite en Corse du quinquennat, s'est recueilli à la préfecture devant une plaque à la mémoire du préfet Claude Erignac, assassiné en 1998 à Ajaccio. Il devait ensuite se rendre sur la tombe de l'ancien premier ministre socialiste Michel Rocard dans le village de Monticello (Haute-Corse), avant de rencontrer des élus du Cap corse et des victimes des inondations de l'hiver près de Bastia.

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