Hollande, « un bon peintre », selon Macron qui n’a pas su « raconter »
François Hollande ressortira avec son bilan présidentiel comme "un bon peintre" mais qui n'a pas su "raconter ce qu'il voulait...

Hollande, « un bon peintre », selon Macron qui n’a pas su « raconter »

François Hollande ressortira avec son bilan présidentiel comme "un bon peintre" mais qui n'a pas su "raconter ce qu'il voulait...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Hollande ressortira avec son bilan présidentiel comme "un bon peintre" mais qui n'a pas su "raconter ce qu'il voulait dessiner", affirme Emmanuel Macron dans une interview publiée jeudi par L'Obs.

Entre défense et critiques du président, le candidat à la présidentielle et ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée affirme qu'il n'aurait pas entamé le quinquennat comme l'a fait François Hollande, ni "parlé aux Français comme il l'a fait".

"Même ses bons choix, il n'a pas su les expliquer", assène-t-il.

Toutefois, affirme l'ancien collaborateur de François Hollande, "vous verrez que, lorsqu'on s'écartera de la présidence Hollande comme d'un tableau pointilliste, on dira que ça n'était pas si mal et que c'était un bon peintre".

"Dommage qu'il n'ait pas su justifier son coup de pinceau et raconter ce qu'il voulait dessiner", lâche l'ancien ministre de l'Economie.

Critiqué pour le temps qu'il met à présenter son programme intégral, le candidat se défend en affirmant que "ce qui compte c'est le projet", même s'il présentera un programme pour nourrir le "Moloch médiatique".

"On me reproche de n'avoir pas de programme, mais ce qui compte c'est le projet!", dit-il à l'Obs.

"Je donnerai le programme pour nourrir le Moloch médiatique et politique. Mais je crois davantage au contrat moral passé avec la Nation. Etre candidat à la présidence, c'est avoir un regard et un style", justifie celui qui dit avoir le regard "tourné vers là où je veux emmener les Français".

Partager cet article

Dans la même thématique

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le