Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Hommage au policier tué sur les Champs-Elysées
Par Alice Bardo
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Ce matin, François Hollande a rendu un hommage national à Xavier Jugelé, le policier tué jeudi lors de l'attentat sur les Champs-Elysées.
Le président de la République avait invité Emmanuel Macron et Marine Le Pen à se joindre à la cérémonie. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve et le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl étaient également présents à ses côtés, de même que son prédécesseur Nicolas Sarkozy et que les anciens Premiers ministres Manuel Valls, Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Raffarin. La maire de Paris Anne Hidalgo et les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat Claude Bartolone et Gérard Larcher ont eux aussi répondu à l'appel.
Tombé dans sa lutte contre le terrorisme, Xavier Jugelé a été élevé à titre posthume au rang de capitaine et décoré de la Légion d'honneur.
« Derrière le policier, il y avait l'homme »
Son conjoint lui a rendu hommage avec beaucoup d'émotion et de dignité une quinzaine de minutes après le début de la cérémonie : « Derrière le policier, il y avait l’homme et on ne devient policier ou gendarme que par choix. Cette mission noble est régulièrement mise à mal. » Il a aussi tenu à reprendre les mots d'Antoine Leiris, dont la femme est morte lors des attentats du Bataclan, pour signifier qu'il ne ressent pas de haine.
Hollande : « C'est en policier qu'il est tombé »
Ce fut ensuite au tour de François Hollande de s'exprimer. « C’est parce qu’il était policier qu’il a été frappé et c'est en policier qu’il est tombé » a t-il commencé. Il a rappelé les huit policiers et quatorze gendarmes « morts dans l'exercice de leurs fonctions » au cours de l'année 2016 et affirmé que Xavier Jugelé comptait désormais parmi « ces héros du quotidien », comme c'est le cas des deux polciiers blessés jeudi dernier au moment de l'attentat, qu'il associe à cet hommage.
Le président de la République appelle à « la plus grande fermeté » car « agresser un policier ou un gendarme c’est atteindre l’autorité même de l’Etat, c’est une circonstance aggravante et la justice doit en prendre mesure ».
C'est enfin aux candidats à sa succession qu'il s'est adressé, leur demandant d'accorder les ressources budgétaires nécessaires au recrutement des forces de l'ordre et aux moyes qui leur sont alloués. « Ce qui est attendu c’est de la constance, de la persévérance et de la cohérence dans l’effort plutôt que de la surenchère et de la rupture » a t-il renchéri.