Hortefeux visé par une enquête: “un non-sujet”, assure-t-il

Hortefeux visé par une enquête: “un non-sujet”, assure-t-il

L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, visé par une enquête préliminaire pour détournement de biens publics, a affirmé...
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L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, visé par une enquête préliminaire pour détournement de biens publics, a affirmé mercredi que "c'est un non-sujet, ridicule", dénonçant des allégations "injustes et infondées".

"C'est un non-sujet, ridicule, qui puise son origine dans un écho paru il y a un peu plus d'un mois, un écho inexact, dans un hebdomadaire", a réagi Brice Hortefeux sur LCI.

"Dans un souci de vérité, j'avais pris l'initiative d'adresser dès le 4 décembre un courrier au procureur de la République lui apportant toutes les précisions nécessaires pour démontrer le côté injuste et infondé de ces allégations", a-t-il poursuivi.

"Maintenant il y a une procédure, c'est une procédure mécanique, et qu'elle poursuive son cours, et çà sera très bien", a-t-il ajouté, assurant qu'"il n'y a naturellement aucun reproche de malversation financière".

L'enquête intervient à la suite d'une plainte déposée par l'association anti-corruption Anticor concernant l'utilisation faite par M. Hortefeux des moyens de sécurité mis à sa disposition par le Service de la protection (SDLP) de la police nationale.

Selon l'hebdomadaire Le Point, un agent détaché auprès de M. Hortefeux a déclaré en septembre 387 heures de travail, le double du temps normalement effectué. Et il aurait affirmé avoir conduit, outre l'ancien ministre, plusieurs membres de sa famille dont sa mère et son épouse, alors qu'il n'est censé servir que M. Hortefeux.

"Sur ma famille, c'est très simple: on m'avait proposé un temps une protection permanente et générale, je l'ai refusée pour des raisons d'équilibre familiale. Mais c'est vrai que très ponctuellement aujourd'hui, quelques minutes par mois, peut-être une heure ou deux, lorsque mes enfants mineurs sont déposés dans un espace public, je souhaite qu'il y ait encore une protection, celle-ci va s'éteindre naturellement", a expliqué Brice Hortefeux.

Interrogé sur la polémique autour du vol privé à 350.000 euros utilisé par Edouard Philippe et sa délégation de retour de Nouvelle-Calédonie, a dénoncé "un jeu de ball-trap permanent".

"Je ne connais pas le fond de cette histoire (…), mais je fais quand même une observation, c'est que nous sommes entrés dans un jeu de ball-trap permanent visant à dégommer toute personne publique", a-t-il dit. "Ce ball-trap devient écoeurant et moi, à titre personnel, je ne suis pas loin d'être moi-même écoeuré".

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