Il était temps de reparler d’une « Europe de la défense » pour Jean Arthuis
Emmanuel Macron participe ce jeudi à son premier Conseil européen. Il y défend notamment une « Europe de la défense ». Un discours qui intervient « au bon moment » selon Jean Arthuis, invité de Politique 360, sur Public Sénat.

Il était temps de reparler d’une « Europe de la défense » pour Jean Arthuis

Emmanuel Macron participe ce jeudi à son premier Conseil européen. Il y défend notamment une « Europe de la défense ». Un discours qui intervient « au bon moment » selon Jean Arthuis, invité de Politique 360, sur Public Sénat.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« On a besoin d’une Europe qui nous protège, et cette Europe-là va peut-être enfin pouvoir parler aux Européens », espère Jean Arthuis.  Selon lui, il est temps, 63 ans après l’échec de la Communauté européenne de la défense (CED), de reparler d’une « Europe de la défense comme le fait Emmanuel Macron.

Il fait état de deux éléments déclencheurs, à l’origine de la prise de conscience de « la fragilité des institutions européennes » : le Brexit et l’élection de Donald Trump. « Ceux qui défendaient le maintien dans l’UE étaient pratiquement inaudibles parce que l’Europe ne parle pas aux Européens, elle n’a pas de projet, pas de stratégie », analyse le député européen. Quant à l’élection de Trump, elle a permis de se rendre compte que « les États-Unis pourraient se replier sur eux-mêmes et cesser d’être le secours providentiel en cas de difficulté, qui dispense les Européens de se prendre en charge eux-mêmes ».

Jean Arthuis déplore une Europe « restée une affaire de chefs d’État et de gouvernement » et rappelle que « face à la mondialisation, il n’y a que l’Europe qui peut nous permettre d’assumer certaines de nos prérogatives de souveraineté ». Un message à l’adresse des nationalistes, dont la popularité augmente un peu partout en Europe.

Partager cet article

Dans la même thématique

Il était temps de reparler d’une « Europe de la défense » pour Jean Arthuis
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le