« Il n’y a pas d’affaire Mélenchon » déclare Emmanuel Maurel
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député européen Emmanuel Maurel, s’est exprimé sur « l’affaire Mélenchon » avec qui il vient de sceller une alliance pour les élections européennes.

« Il n’y a pas d’affaire Mélenchon » déclare Emmanuel Maurel

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, le député européen Emmanuel Maurel, s’est exprimé sur « l’affaire Mélenchon » avec qui il vient de sceller une alliance pour les élections européennes.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alors qu’il vient tout juste de quitter le Parti socialiste, le député européen Emmanuel Maurel, et La France insoumise veulent «présenter ensemble une liste commune» aux élections européennes. Emmanuel Maurel est revenu sur la semaine judiciaire et médiatique compliquée de la France Insoumise : « ll n'y a pas d'affaire Mélenchon. Si j'étais provocateur, je dirais qu'il y a une affaire Macron. Si dans n’importe quel pays d’Europe, un leader de l’opposition faisait l’objet d’une perquisition avec cent policiers mobilisés pour des sujets totalement mineurs, même en France nous dirions que ce n’est pas possible. »

Le député européen regrette « une absence de solidarité » avec Jean –Jean-Luc Mélenchon : « On s’intéresse aux conséquences mais on ne s’intéresse pas aux causes. Que cela le mette en colère, je trouve ça absolument normal compte tenu du caractère disproportionné et inédit d’une telle opération. Si cela s’était passé sous De Gaulle, je peux vous dire que toute la gauche aurait été dans la rue pour dire que les droits de l’opposition sont bafoués.»

Emmanuel Maurel conclut en évoquant un traitement à deux vitesses de cette affaire : « Je regrette cette absence de solidarité car on s’éloigne de plus en plus des principes parmi lesquels : les droits de la défense. On ne peut pas laisser au parquet une telle affaire. Je suis pour le respect des institutions républicaines mais c’est une affaire politique et je suis surpris que quasiment personne dans la presse française ne pose cette question (…) Il y a un traitement à deux vitesses selon que l'on soit opposant ou partisan. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Il n’y a pas d’affaire Mélenchon » déclare Emmanuel Maurel
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

« Il n’y a pas d’affaire Mélenchon » déclare Emmanuel Maurel
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le