«Il y a trois ministres sur lesquels il y a des soupçons», pointe Hervé Maurey

«Il y a trois ministres sur lesquels il y a des soupçons», pointe Hervé Maurey

Le sénateur UDI-UC de l’Eure pointe un « effet cacophonie » ainsi qu’un « climat d’interrogation et de confusion » sur le cas François Bayrou.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Compliquée », c’est ainsi que Hervé Maurey qualifie la position de François Bayrou, dont le parti, le MoDem, est soupçonné d’une affaire d’emplois fictifs d’assistants parlementaires européens. « Dès lors qu’il y a sur le parti de François Bayrou des enquêtes en cours et qu’il est lui-même ministre de la Justice, il arrive à un moment où ça peut être compliqué que les choses restent en l’état », analyse le sénateur de l’Eure, qui ajoute qu’il y a « un climat d’interrogation et de confusion sur le sujet ».

L’élu normand pointe la « cacophonie » qui règne au gouvernement :

« Un effet cacophonie qui est indiscutable quand le Premier ministre est obligé de recadrer l’un de ses ministres d’État quelques semaines seulement après la composition du gouvernement. »

« Au président d’en tirer toutes les conséquences »

Sur la moralisation de la vie publique, Hervé Maurey renvoie Emmanuel Macron à ses « thèmes forts » de campagne et souligne que François Bayrou n’est pas le seul dans la tourmente :

« J’observe qu’il y a deux ministres […] qui sont déjà dans la tourmente judiciaire. Il y a même trois ministres aujourd’hui sur lesquels il y a des soupçons par rapport à des affaires qui poseraient des problèmes d’un point de vue judiciaire. C’est au président de la République et au Premier ministre d’en tirer toutes les conséquences. »

 Interrogé sur la conclusion des élections législatives, Hervé Maurey évoque une « vague sans doute sans précédent dans la Ve République » et s’inquiète d’une « Assemblée très inexpérimentée » :

« Les gens votent pour Emmanuel Macron sans savoir qui est le candidat. […] On a un phénomène de raz de marée uniquement sur le nom d’Emmanuel Macron qui est très stupéfiant et qui est même inquiétant, puisqu’on sait très bien qu’on aura une assemblée très inexpérimentée. »

Hervé Maurey : « On sait très bien qu’on aura une Assemblée très inexpérimentée »
01:52

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

«Il y a trois ministres sur lesquels il y a des soupçons», pointe Hervé Maurey
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

«Il y a trois ministres sur lesquels il y a des soupçons», pointe Hervé Maurey
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le