« Il y a une surreprésentation de l’immigration dans la délinquance », insiste Guillaume Peltier
Le vice-président de Reconquête, Guillaume Peltier, était l’invité d’Audition publique, ce 31 janvier 2022. « Sur l’immigration, on ira au plus profond que ce que permet le droit », a-t-il annoncé.

« Il y a une surreprésentation de l’immigration dans la délinquance », insiste Guillaume Peltier

Le vice-président de Reconquête, Guillaume Peltier, était l’invité d’Audition publique, ce 31 janvier 2022. « Sur l’immigration, on ira au plus profond que ce que permet le droit », a-t-il annoncé.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le vice-président de Reconquête n’allait probablement pas contredire son candidat. Dans Audition publique ce 31 janvier, Guillaume Peltier, le député passé par le Front National, puis par Les Républicains, a partagé les constats d’Éric Zemmour sur l’immigration. Ce dernier, invité la semaine dernière de notre matinale spéciale présidentielle 2022, avait lié délinquance et immigrés. « Avec l’immigration zéro, il n’y aura quasiment plus de délinquance, j’en suis sûr », avait-il assuré, prétextant que la délinquance était due aux « immigrés ou aux enfants d’immigrés ».

« Il explique bien : évidemment pas 100 % », tempère Guillaume Peltier. Le député affirme que 25 % des détenus français sont « des étrangers » (22 % au 1er janvier selon le dernier bilan du ministère de la Justice) ou encore que 67 % « des mis en cause pour les vols en France sont des étrangers ». Selon un récent rapport du ministère de l’Intérieur, dans les transports en commun sur le territoire français hors Île-de-France, en 2019, 37 % des mis en cause pour vols ou violences sont identifiés comme étrangers (64 % pour les vols sans violence), et 75 % en Île de France, mais certains « peuvent aussi disposer de la nationalité française », précise l’analyse.

Guillaume Peltier affirme malgré tout : « Il y a une surreprésentation de l’immigration dans la délinquance […] Si demain nous mettons fin à l’immigration, et nous mettrons fin à l’immigration, la délinquance en France s’effondrera, oui. »

Chez les Républicains, Valérie Pécresse fait également campagne sur des propositions chocs. Mais l’ancien vice-président LR y voit de l’affichage. « Ça se ressemble d’ailleurs en certains points. La différence entre Valérie Pécresse et Éric Zemmour, selon moi, c’est que Valérie porte des idées plutôt courageuses en campagne, mais je ne crois absolument pas qu’elle aura le courage de les mettre en œuvre une fois aux responsabilités. Et c’est pour ça que j’ai choisi Éric Zemmour. »

Il ajoute : « Sur l’immigration, on ira au plus profond et au plus loin de ce que permet le droit et de ce qu’attendent les Français. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le