Indignation de la classe politique après la dégradation du mémorial du Mont Valérien par des anti-passe sanitaire

Indignation de la classe politique après la dégradation du mémorial du Mont Valérien par des anti-passe sanitaire

Le mémorial du Mont Valérien honorant les résistants et les combattants français de la seconde guerre mondiale a été vandalisé. Une inscription contre le passe sanitaire de 50 mètres de long a été découverte, lundi 13 décembre au matin. La ​​ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a annoncé qu’une plainte serait déposée.
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« Anti-pass ». Lundi 13 décembre, au matin, la police a découvert une inscription contre le passe sanitaire de 50 mètres de long sur le mémorial du Mont Valérien, en région parisienne. Le mémorial inauguré par le général de Gaulle en 1960 à Suresnes (Hauts-de-Seine) rend hommage aux résistants et aux combattants français de la seconde guerre mondiale.

Sur ce lieu, pendant la guerre, plus d’un millier de résistants et otages ont été fusillés par les Allemands. Le site du mémorial le rappelle et ajoute qu'« aucune expression totalitaire et obscurantiste n’y aura jamais sa place ».

La ​​ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a annoncé qu’une plainte serait déposée sur son compte Twitter. « Paris, ville compagnon de la Libération, s’associe à la plainte déposée par l’État », a déclaré la maire de Paris et candidate à la présidentielle, Anne Hidalgo (PS).

« S’attaquer au Mont Valérien, c’est s’attaquer à notre mémoire nationale. S’attaquer à notre mémoire nationale c’est fissurer le ciment de la République. Rien n’excuse ni la bêtise ni la haine », a également déclaré la ministre des Armées, Florence Parly.

Un appel unanime à des sanctions

« Cette ignominie appelle des sanctions exemplaires », pour le président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (LR). Une volonté partagée par Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes qui a dit sa « consternation absolue en apprenant la dégradation du Mont Valérien par des anti Pass ».

Des dégradations jugées « ignobles » par Alexandra Borchio-Fontimp, sénatrice LR des Alpes-Maritimes. Le sénateur de Paris RDPI (majorité présidentielle), Julien Bargeton s’écrie pour sa part : « Honte à ceux qui ont dégradé un haut lieu de la mémoire de notre pays ! »

« Profondément révolté de la profanation de ce haut lieu de mémoire de la France combattante au Mont Valérien de Suresnes, où plus de 1 000 résistants furent fusillés et où reposent les compagnons de la libération dont Hubert Germain. Que ces criminels soient condamnés fortement », écrit Xavier Iacovelli, sénateur RDPI des Hauts-de-Seine.

Etoiles jaunes, références à la Shoah… Lors des nombreuses manifestations contre le passe sanitaire, les références à la seconde guerre mondial et au nazisme ont souvent été mobilisées par certains opposants aux mesures sanitaires. Des comparaisons choquantes qui ont largement été dénoncées. Le sénateur Jean-Pierre Grand avait notamment dit sa volonté de porter plainte pour négationnisme.

 

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Quelques minutes plus tard, sur le même plateau, le député Rassemblement national Sébastien Chenu rétorquait, accusant la gauche de « sectarisme ». Mathématiquement, la réforme des retraites, adoptée dans la douleur au mois de mars 2023, trouve tout de même une majorité contre elle à l’Assemblée. Face à ce constat, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a donc tenté d’arrondir les angles en annonçant le 6 septembre, sur le plateau de TF1, son souhait d’ « ouvrir le débat sur l’amélioration de cette loi pour les personnes les plus fragiles », sans pour autant « tout remettre en cause ». « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme » Quelles « améliorations » le gouvernement Barnier pourrait-il apporter au texte ? Au sein de la droite et du bloc central, le retour à la retraite à 62 ans semble en tout cas exclu. « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme. 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