Quelque 275 communes seront reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite des crues ayant affecté fin janvier plusieurs régions notamment du nord et de l'est de la France, a annoncé le gouvernement mercredi.
Les dossiers de 156 autres communes ont été ajournés dans l'attente d'expertises complémentaires, indiquent dans un communiqué commun les ministères de l'Intérieur, de la Transition écologique et de l'Economie.
Le président Emmanuel Macron doit se rendre mercredi après-midi à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), dans un quartier durement touché, où il rencontrera des sinistrés.
La commission de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle s'est réunie mercredi "en procédure accélérée", sous l'égide du ministère de l'Intérieur, les services experts devant notamment identifier les communes où la crue décennale a été atteinte ou dépassée.
Une nouvelle réunion est prévue le 6 mars pour les cas restants.
La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle permet aux victimes ayant souscrit un contrat d'assurance de dommages (multirisques habitation, entreprise, automobile...) d'être indemnisées pour les dégâts matériels dus aux inondations.
"Je redis à tous les assureurs, (...) +Faites vite, faites bien et faites simple+", avait demandé début février le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, décrivant les conditions de vie difficiles des personnes touchées par les inondations.
Selon lui, le coût des dégâts devrait être "plutôt inférieur aux dernières inondations de 2016".
Le Zouave du pont de l'Alma recouvert d'un gilet de sauvetage par des militants écologistes et les jambes dans l'eau en raison de la crue de la Seine le 4 février 2018 à Paris
AFP/Archives
Des pluies exceptionnelles tombées sur des sols saturés d'eau ont provoqué en janvier la crue de nombreux cours d'eau, notamment de la Seine, la Marne, l'Yonne, mais aussi le Rhône et la Saône, entraînant des inondations, en particulier en Ile-de-France.
A Paris, la Seine a atteint son pic le 28 janvier (5,86 m, contre 6,10 m en juin 2016). Mercredi matin elle était encore à 4,15 m au pont d'Austerlitz. Le tronçon central de la ligne C du RER dans la capitale, est resté fermé plus de deux semaines.
Sur la moitié nord du pays, les décrues en cours se poursuivront très lentement et pourront être ralenties par de nouvelles pluies, indique mercredi Vigicrues.
Les inondations qui avaient frappé la France en mai et en juin 2016 s'étaient soldées par 182.000 sinistres déclarés auprès des assureurs, pour un coût supérieur à 1,4 milliard d'euros, selon un bilan de la fédération du secteur publié en mai 2017.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.