Institutions : « Il n’y a pas trop de parlementaires en France » estime Jean-Pierre Sueur

Institutions : « Il n’y a pas trop de parlementaires en France » estime Jean-Pierre Sueur

Alors que plusieurs élus LREM commencent à douter des bienfaits d’une des promesses d’Emmanuel Macron : la réduction du nombre de parlementaires. Pour Jean-Pierre Sueur, la mesure envisagée est « démagogique ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Qualifiée de « connerie populiste » par une députée de la majorité citée dans le quotidien Libération, la promesse de campagne d’Emmanuel Macron de réduire d’un tiers le nombre de parlementaires, aurait-elle du plomb dans l’aile ? 

Au micro de Public Sénat, le vice-président socialiste de commission des lois, Jean-Pierre Sueur estime pour sa part qu’il « n’y a pas trop de parlementaires en France ». « Nous sommes finalement un petit nombre par département. Le département où je suis (Loiret), il y a 700 000 habitants et nous sommes trois sénateurs, soit un pour un peu plus de 200 000 habitants. Je n’ai jamais compris pourquoi il fallait réduire le nombre de parlementaires en France. Nous en avons moins qu’en Allemagne. On en a le même nombre que dans les autres pays d’Europe ».

Jean-Pierre Sueur en conclut que la promesse d’Emmanuel Macron « est peut-être un petit peu démagogique. Dire que (les parlementaires) coûtent de l’argent.... Ce n’est pas le Parlement qui crée de graves problèmes financiers dans ce pays » justifie-t-il avant d’ajouter qu’avec un tiers des parlementaires en moins, « presque la moitié des départements n’aura qu’un sénateur ». Pas vraiment de bon augure, selon lui, si l’on veut des élus plus proches du terrain.

Dans la même thématique

Institutions : « Il n’y a pas trop de parlementaires en France » estime Jean-Pierre Sueur
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le