Intermittents : Laurent Berger accuse Muriel Pénicaud de mentir et pointe « l’absence de courage » du gouvernement
Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est revenu sur le régime des intermittents du spectacle, épargné lors de la réforme de l’assurance chômage. Il renvoie la balle au gouvernement, voyant dans les propos de Muriel Pénicaud une « déloyauté totale ».​

Intermittents : Laurent Berger accuse Muriel Pénicaud de mentir et pointe « l’absence de courage » du gouvernement

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est revenu sur le régime des intermittents du spectacle, épargné lors de la réforme de l’assurance chômage. Il renvoie la balle au gouvernement, voyant dans les propos de Muriel Pénicaud une « déloyauté totale ».​
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Je crois que ça nous a tous fait hurler ». Invité à réagir aux propos de Muriel Pénicaud tenus dans le grand Jury sur le régime des intermittents, Laurent Berger s’est emporté contre la ministre du Travail, ce lundi sur le plateau de Public Sénat et LCP dans « Audition publique ». La ministre du Travail disait que sur le régime des intermittents, « c’est aux partenaires sociaux qu’il faut poser la question. C’est à eux de prendre la main, ils ont décidé de ne pas le faire ».

« L’affirmation de Muriel Pénicaud est fausse. Il n’y a jamais eu la question des intermittents sur la table parce qu’on nous a demandé de ne pas la traiter », affirme le secrétaire général de la CFDT. « Autant, on peut discuter pendant des heures sur le fait ou pas de toucher au régime des intermittents, autant le fait de nous mettre ça sur le dos, c’est totalement inacceptable. C’est totalement inacceptable et c’est cynique, renchérit-il, parce que c’est le gouvernement qui n’a pas voulu y toucher ».

Interrogé sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à renoncer à modifier le régime des intermittents, Laurent Berger a expliqué qu’il « est très difficile aujourd’hui de toucher à un système qui est très coûteux pour l’assurance chômage et qui est utilisé notamment par l’audiovisuel public ».

« Ce n’est pas qu’une question de courage, mais il y a eu une absence de courage sans doute et les propos de Madame Pénicaud sont d’une déloyauté totale », a-t-il affirmé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le