Interview d’Emmanuel Macron : « Je fais partie des 61 % de pas convaincus » déclare Stéphane Troussel
Invité de Territoires d’Infos, le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis est revenu sur l’interview d’Emmanuel Macron, il juge sévèrement la politique du président.  

Interview d’Emmanuel Macron : « Je fais partie des 61 % de pas convaincus » déclare Stéphane Troussel

Invité de Territoires d’Infos, le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis est revenu sur l’interview d’Emmanuel Macron, il juge sévèrement la politique du président.  
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président de la République s’était peu exprimé depuis le début de son quinquennat. Dimanche soir, sur TF1/LCI Emmanuel Macron s’est livré à une interview d’1 heure visant à expliquer ses réformes. Selon un sondage Harris interactive, sa prestation n’a convaincu que 61 % des Français.  Stéphane Troussel fait partie des « 61 de Français pas convaincus. »

« Il a voulu faire la démonstration qu’il n’était pas le Président des riches et c’est tout l’inverse puisque quand il s’agit d’apporter des mesures favorables c’est tout de suite maintenant pour les plus riches des plus riches et puis quand il s’agit de protéger les Français (…) tout ça est renvoyé à plus tard » juge le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. Selon lui, le gouvernement mène une politique à deux vitesses, « pour les questions du travail ou pour les questions concernant nos quartiers et bien tout ça est renvoyé à plus tard » regrette-t-il.  

« En matière de logement et notamment de logement social c’était du charabia »tance Stéphane Troussel. En ligne de mire : la baisse des APL. Le projet de loi finances 2018 chiffre cette baisse à 1,7 milliard d’euros. Stéphane Troussel croit que ce sont « les locataires » qui vont « payer la baisse des APL. »

Partager cet article

Dans la même thématique

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Interview d’Emmanuel Macron : « Je fais partie des 61 % de pas convaincus » déclare Stéphane Troussel
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le