Interview de Macron : « Des mots, des mots, pas de concret » pour Éliane Assassi
Pour Éliane Assassi, présidente du groupe communiste du Sénat, « on a assisté à un dialogue entre le Président et un journaliste », lors de l’entretien du chef de l’État sur TFI.

Interview de Macron : « Des mots, des mots, pas de concret » pour Éliane Assassi

Pour Éliane Assassi, présidente du groupe communiste du Sénat, « on a assisté à un dialogue entre le Président et un journaliste », lors de l’entretien du chef de l’État sur TFI.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogée sur l’intervention d’Emmanuel Macron dans le JT de 13 heures sur TFI ce jeudi, Éliane Assassi, présidente du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste au Sénat, reste largement sur sa faim.

« Je suis un peu circonspecte devant cette initiative » commente la sénatrice de Seine-Saint-Denis. D’après elle, « il a fait la démonstration qu’il voulait rester droit dans ses bottes (…) et qu’il voulait faire preuve de fermeté » face aux diverses protestations sociales.

Globalement, Éliane Assassi ne retient rien de très « concret » de cet entretien et considère qu’au sujet des retraités, bien qu’il ait entendu leur « désespérance », le chef de l’État « ne leur propose rien pour leur avenir et surtout pour leur pouvoir d’achat ». Qu’a-t-elle retenu de l’interview ? « Rien, des mots, des mots, pas de concret, des annonces » répond-elle.

Concernant le dossier de la SNCF, Macron a annoncé la reprise progressive par l’État d’une partie de la dette, au fur et à mesure de la mise en œuvre de la réforme. La sénatrice reste dubitative: « En disant ça, on dit tout et rien ! Si le Président est aussi assuré qu’il y aura une reprise de la dette par l’État, il nous faut plus de signes concrets, il ne nous a rien dit de concret ce midi ». Elle ajoute : « On a assisté à un dialogue entre le Président et un journaliste, mais je ne suis pas sûre que les Français aient pu extraire des choses qui leur feraient dire que demain leur vie sera meilleure que celle d’aujourd’hui».

D’après elle, l’émission «  a assuré une certaine fermeté » et estime que c’est un « chemin dangereux » de la part du président de la République.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Interview de Macron : « Des mots, des mots, pas de concret » pour Éliane Assassi
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le