Interview Macron: « Le pire de la droite et le pire de la gauche », juge Mme Le Pen
La présidente du Front national Marine Le Pen a estimé lundi qu'Emmanuel Macron avait "révélé son vrai visage" lors de son...

Interview Macron: « Le pire de la droite et le pire de la gauche », juge Mme Le Pen

La présidente du Front national Marine Le Pen a estimé lundi qu'Emmanuel Macron avait "révélé son vrai visage" lors de son...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La présidente du Front national Marine Le Pen a estimé lundi qu'Emmanuel Macron avait "révélé son vrai visage" lors de son interview dimanche soir, celui du "pire de la droite" et du "pire de la gauche".

Emmanuel Macron a été "incontestablement combatif mais c'est aussi un président qui révèle son vrai visage", a estimé Mme Le Pen sur France 2.

"Il y a un an, il nous a fait croire que dans le cadre d'un nouveau clivage politique il représentait le meilleur de droite et gauche; hier soir on a compris qu'il représentait le pire de la droite et le pire de la gauche", a-t-elle ajouté.

A droite, il a montré son "acceptation des inégalités comme si c'était une fatalité", il y a eu "culpabilisation des Français (...), des chômeurs, des retraités (...) C'est cela que j'ai entendu, et c'est cela qui justifie les choix faits par Emmanuel Macron", a-t-elle critiqué.

A gauche, elle a dénoncé "l'immigrationnisme" porté par le président de la République, "le sans frontiérisme, le droit de l'hommisme, la complaisance à l'égard du fondamentalisme islamiste". Elle a aussi fustigé sa "connaissance de la gravité de la situation migratoire à venir sans la volonté de s'y atteler".

Partager cet article

Dans la même thématique

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
3min

Politique

Nouvelle-Calédonie : le Sénat vote le report des élections provinciales

Le Sénat a approuvé mercredi, dans l’urgence, le report au printemps 2026 des élections provinciales prévues en Nouvelle-Calédonie en novembre. Il s’agit de la première étape à la mise en place du fragile accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de l’archipel.

Le

Interview Macron: « Le pire de la droite et le pire de la gauche », juge Mme Le Pen
3min

Politique

La position des socialistes vis-à-vis du gouvernement « a empêché notre nomination » à Matignon, estime Marine Tondelier

Après la suspension de la réforme des retraites annoncée par Sébastien Lecornu, les socialistes ont décidé de renoncer à voter la censure pour laisser place au « pari » du débat parlementaire. « Je pense qu'ils étaient tellement prêts à faire ça (...) que ça a empêché notre nomination » à Matignon, explique sur Public Sénat ce jeudi 16 octobre Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes.

Le

Interview Macron: « Le pire de la droite et le pire de la gauche », juge Mme Le Pen
4min

Politique

Réforme des retraites : « La suspension est un leurre, elle sera retoquée en commision mixte paritaire », avertit Cécile Cukierman (PCF)

Au Sénat, la droite et une partie de la gauche tombent d’accord sur une chose : la procédure parlementaire permettra à la droite et le centre d’enterrer la suspension de la réforme des retraites. Un fait qui inspire de la sérénité à Claude Malhuret (Horizon) sur la possibilité de réécrire la copie de Sébastien Lecornu, et pousse au contraire Cécile Cukierman (PCF) à enjoindre les députés de gauche à le prendre en compte dans leur vote de la censure ce jeudi.

Le

Paris: Questions au gouvernement Assemblee nationale
4min

Politique

Budget : l’abandon du 49.3 va-t-il prendre les socialistes à leur propre piège ?

Avec le non-recours au 49.3, les socialistes ont été entendus par Sébastien Lecornu. Mais ils sont désormais contraints à voter le budget de la Sécurité sociale pour valider la suspension de la réforme des retraites. Un véhicule législatif confirmé par le Premier ministre, ce mercredi. Sans cette arme du parlementarisme rationalisé, les budgets de la Sécurité sociale comme celui de l’Etat seront également amendés par la droite. Ce qui pourrait amener à des copies finales difficiles à assumer pour les socialistes.

Le