IVG: Maréchal-Le Pen répète que le remboursement ne doit pas être « illimité »
La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a répété que le remboursement de l'IVG ne devrait pas être "illimité", dénonçant "une forme...

IVG: Maréchal-Le Pen répète que le remboursement ne doit pas être « illimité »

La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a répété que le remboursement de l'IVG ne devrait pas être "illimité", dénonçant "une forme...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a répété que le remboursement de l'IVG ne devrait pas être "illimité", dénonçant "une forme de banalisation de l'avortement" et expliquant sa position notamment par son histoire personnelle, sur Paris Première.

"Intimement je pense que l'avortement est un drame", a-t-elle déclaré dans l'émission "Polonium" diffusée mercredi soir. "J'ai un rapport très personnel à cette histoire (...) J'ai eu la chance d'échapper à cela (à l'avortement), je suis un accident", a ajouté la nièce de la candidate FN à la présidentielle Marine Le Pen.

Cependant, "je fais la distinction entre ce qui relève de ma conception intime par rapport à cela - toutes les façons dont j'aimerais pouvoir l'éviter et responsabiliser les femmes, offrir des options", a affirmé Mme Maréchal-Le Pen, qui "ne (se) permettrai(t) pas d'interdire l'avortement".

"Je dénonce une forme de banalisation, ce qui ne veut pas dire pour autant que je souhaite interdire moralement la chose, ou même légalement", a insisté cette députée du Vaucluse.

L'élue FN, en désaccord avec Marine Le Pen sur ce point, "ne voi(t) pas à quel titre" ce "droit illimité, intouchable (est) intégralement remboursé par les impôts des Français", jugeant que "la contraception est accessible".

Interrogée par ailleurs sur son éventuelle ambition d'accéder à l’Élysée dans le futur, Mme Maréchal-Le Pen a répondu: "pas du tout". "Je ne comprends pas pourquoi ils se battent tous pour prendre ce poste, certes prestigieux mais qui va être éminemment difficile à tenir, dans les temps qui courent".

"J'ai toujours dit que je ne ferai pas que de la politique", a aussi glissé la députée.

Alors que la candidate FN à la présidentielle a indiqué que, si elle était élue, elle n'envisageait pas de nommer sa nièce ministre, Mme Maréchal-Le Pen, 27 ans, a répété n'être pas déçue, disant n'avoir "rien demandé" et "pas d'ambition ministérielle", et comprendre qu'on "puisse vouloir choisir des gens plus rodés, plus expérimentés".

Elle a déclaré souhaiter "pouvoir être utile demain dans le groupe parlementaire, au FN", dans une "phase vraisemblablement (...) de recomposition de la vie politique française", où "si M. Macron avait le malheur d'être élu, il permettrait la clarification notamment à droite".

"Vous auriez vraisemblablement les juppéistes, le centre-droit qui gouvernerait avec lui dans cette grande alliance du centre, européiste, immigrationniste. Et vous auriez, je l'espère, le courant droite nationale-souverainiste, incarnée par un certain nombre de députés aujourd'hui, beaucoup d'élus locaux et une grande partie des électeurs qui préfèreraient se recomposer avec ou autour du FN, ou peut-être une nouvelle structure du FN", selon l'élue du Vaucluse.

Partager cet article

Dans la même thématique

IVG: Maréchal-Le Pen répète que le remboursement ne doit pas être « illimité »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le