Jacques Chirac : « Je suis de ceux qui nourrissent un espoir pour après la mort… »
C’est un échange d’une rare intensité. En 1986, interrogé par le psychanalyste Ali Magoudi pour le film « Jacques Chirac, autoportrait », le maire de Paris à l’époque évoque sans détour la fin de la vie. Des mots émouvants, au moment où les Français saluent la mémoire du président disparu jeudi 26 septembre à l'âge de 86 ans.

Jacques Chirac : « Je suis de ceux qui nourrissent un espoir pour après la mort… »

C’est un échange d’une rare intensité. En 1986, interrogé par le psychanalyste Ali Magoudi pour le film « Jacques Chirac, autoportrait », le maire de Paris à l’époque évoque sans détour la fin de la vie. Des mots émouvants, au moment où les Français saluent la mémoire du président disparu jeudi 26 septembre à l'âge de 86 ans.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

L’échange est bref, et émouvant. La séquence commence sur des images de la petite église de Sarran en Corrèze. Devant la lourde porte de l’édifice religieux une vieille femme témoigne de l’assiduité de Jacques Chirac aux offices : il vient « très souvent, chaque fois qu’il est là ».

Puis Jacques Chirac évoque sa foi : « Si je dois évoquer une évolution disons des dernières années, elle serait caractérisée par un renforcement de ma conviction concernant l’existence de dieu, et de ma conviction dans la foi catholique ».

« Je ne suis pas angoissé par la mort…»

Puis Ali Magoudi l’interroge sur la mort : « Vous pensez quelques fois à votre mort ? »

« Je ne suis pas angoissé par la mort… C’est un événement qui doit intervenir et interviendra lorsque le moment sera venu… et puis je suis de ceux qui nourrissent un espoir pour après la mort si bien que ce n’est pas une idée qui me traumatise… »

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Municipales 2026 : l’absence de budget au 31 décembre peut-elle impacter l’organisation des élections ?

Si le budget de la sécurité de sociale a été adopté par l’Assemblée nationale mardi, rien ne promet un même sort au projet de loi de finances, pour lequel les voies de compromis sont encore plus minces. En cas de non-accord sur le texte, le gouvernement serait contraint de recourir à une loi spéciale. Une piste qui éveille des inquiétudes quant à l’organisation des municipales, dont l’enveloppe est estimée à 200 millions d’euros.

Le

Paris: Gerard Larcher concertation E. Macron
3min

Politique

Budget : à la recherche d’un compromis, Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet

A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.

Le