Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
« Je ne découvre pas ce ministère » déclare Élisabeth Borne, la nouvelle ministre de la Transition écologique
Par Public Sénat
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Tout juste nouvelle ministre de la Transition écologique, après la démission de François de Rugy, Élisabeth Borne reprend en cours de route le texte énergie et climat, examiné au Sénat et que devait défendre François de Rugy. Mission impossible ? « Je ne découvre pas ce ministère » rétorque Élisabeth Borne au micro de Public Sénat. « J’ai eu l’occasion de connaître ces dossiers dans des expériences antérieures. Donc, je prends ce texte et nous allons poursuivre en m’excusant auprès des sénateurs pour ces changements. »
Interrogée sur les critiques expliquant qu’elle n’a pas la fibre écologiste, la toute nouvelle ministre de la Transition écologique répond : « Quand moi, je vois les critiques que Nicolas Hulot a dû subir, que François de Rugy a dû subir, cela permet de relativiser. La loi mobilité que je viens de défendre, je pense que c’est vraiment une loi qui porte la transition écologique, la mobilité propre au cœur de ces priorités. Et vraiment dans l’esprit de l’intitulé même du ministère, on fait la transition écologique et solidaire. Quand on aide les Français à changer de voiture, quand on donne des transports en commun, quand on donne des solutions alternatives à la voiture individuelle, quand on développe les mobilités actives, c’est bon pour la planète, c’est bon pour le climat et c’est bon aussi pour le budget des ménages. »